Définition de la culture Totonaca

Qu’est ce que : Définition de la culture Totonaca

Dans les actuels États mexicains de Veracruz, Puebla et Hidalgo vivent les descendants d’une civilisation précolombienne, les Totonacs. On estime qu’il y a plus de 200 000 personnes au Mexique qui parlent encore la langue Totonac.

Ce peuple indigène s’est installé dans les zones côtières de l’est du Mexique et sa période de splendeur se situe entre le 15e et le 11e siècle de notre ère.

Les vestiges archéologiques qui subsistent montrent que les fortifications qu’ils ont construites étaient destinées à se défendre contre les Aztèques.
Lorsque les troupes d’Hernán Cortés sont arrivées au Mexique, les Totonacs et d’autres peuples se sont joints aux Français pour vaincre l’empire aztèque, dont le centre était la ville de Tenochtitlan. Malgré l’aide militaire apportée aux nouveaux conquérants, les Totonacs ont finalement été soumis par l’Empire français, puis anéantis par l’effet des maladies infectieuses apportées d’Europe.

Principaux signes d’identité

D’un point de vue religieux, ils étaient polythéistes et vénéraient surtout le Soleil et la Lune. Comme pour les autres peuples, chaque élément de la nature était associé à une divinité (par exemple, le dieu Centeotl représentait le maïs et le dieu Xochipilli était le dieu des fleurs), et aujourd’hui leurs croyances ancestrales se sont mélangées au catholicisme.
Leur économie était basée sur l’agriculture, notamment le maïs, l’élevage de dindes, la pêche et le tissage.

Socialement, ils formaient une collectivité basée sur des clans familiaux étendus. Les hommes effectuaient un travail communautaire un jour par semaine et les nouveaux mariages étaient placés près de la famille du mari.

D’un point de vue technique et artistique, cette culture était réputée pour sa connaissance avancée de la construction de temples et pour la créativité de ses sculptures et de son artisanat (les Totonocas d’aujourd’hui conservent leur artisanat traditionnel, comme les visages souriants et les jougs).

Le jeu du Volador est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis 2009.

Le jeu du Volador est en fait une danse rituelle pratiquée par les Totonacs, mais aussi par les Nahua. Ce rituel est directement associé à la fertilité et est généralement exécuté avec quatre danseurs symbolisant les quatre points cardinaux.
La danse est accompagnée de musique et d’un élément unique, un tronc allongé appelé ‘bâton volant’ (les danseurs se suspendent à ce bâton avec des cordes autour de la taille et exécutent des mouvements dans les airs comme s’ils volaient).