Définition de la croyance

Qu’est ce que : Définition de la croyance

Une croyance est ce en quoi nous croyons fidèlement ou cela peut aussi être l’opinion que quelqu’un a par rapport à quelque chose ou quelqu’un d’autre. Ce sont les deux utilisations que nous attribuons à ce concept dans notre langue.Ce que nous croyons des choses découle généralement de l’expérience acquise au cours de la vie, ce qui nous amène à penser que telle chose est due à telle ou telle chose, ou qu’elle est le résultat de telle ou telle action. Mais ce que nous choisissons de croire sur quelque chose ou quelqu’un peut aussi être déterminé par l’influence que nous avons reçue d’un modèle proche.
En d’autres termes, si notre mère nous répète tout le temps, lorsque nous sommes enfants, que se battre ne mène jamais à rien et que nous devrions plutôt privilégier le dialogue pour résoudre les choses, nous aurons tendance à croire que les problèmes ne peuvent être résolus que par la discussion, et cela deviendra une croyance forte. Cela donne souvent lieu à des croyances qui deviennent indestructibles tout au long de la vie.
D’autre part, il est également courant pour nous de croire aux choses qui semblent cohérentes ou qui suivent une logique, et au contraire, nous ne croyons pas aux choses qui semblent folles ou qui manquent de bon sens. En d’autres termes, si quelqu’un, quel que soit le degré de confiance que nous avons en lui, nous dit qu’une vache est tombée du ciel, nous ne le croirons sûrement pas parce qu’il ne nous dit pas quelque chose de logique, une vache ne peut pas tomber du ciel, jamais.Ainsi, en termes généraux, une croyance fait référence à la certitude qu’un individu a sur une certaine question. Mais aussi, une croyance sera ce en quoi on croit avec ferveur, une idéologie, une doctrine religieuse, une personnalité, entre autres.
La croyance est quelque chose comme un modèle, généralement basé sur la foi, créé par notre esprit, qui devient ensuite, par le biais de l’interprétation, un contenu cognitif d’un fait concret ou abstrait, qui ne présentera pas de démonstration absolue et ne nécessitera même pas de base rationnelle pour l’expliquer, mais même dans cette situation de manque de vérification, il a des chances sérieuses et certaines de se référer à une vérité.
Croyances collectives
Historiquement, les individus se sont rassemblés et regroupés autour d’un ensemble de croyances, les idéalisant souvent, les partageant et constituant ainsi ce que l’on dit être un cadre culturel et social qui va les identifier et leur donner une identité. Lorsque les croyances sont généralisées, elles établissent ce que l’on appelle un dogme et définissent ainsi la moralité nécessaire pour appartenir ou non à ce groupe qui défend un type de croyance.
Il est évident que si une personne n’exprime pas les mêmes croyances que celles défendues par le groupe auquel elle appartient ou veut appartenir, elle sera sûrement discriminée à de nombreuses reprises pour cette raison, n’étant pas autorisée à exprimer des opinions, ou elle ne sera pas acceptée dans le groupe en question car on considérera qu’elle ne pourra pas défendre bec et ongles les croyances postulées par la majorité.

La source ou l’origine d’une croyance peut être externe, lorsqu’il s’agit d’explications données par des personnes pour comprendre certains phénomènes, ou interne, lorsqu’elle découle des propres convictions et pensées d’une personne.
Types de croyances
Bien que la distinction suivante ne soit pas formelle, il existe trois types de croyances : les opinions, les idéologies et les croyances religieuses.
Les premières sont soumises à des critères rationnels, qui justifieront ou non leur vérité ; les secondes se fondent principalement sur la constitution de l’identité du groupe social qui les détient ; et les dernières, les croyances religieuses, dont le fondement se situe en dehors du monde cognitif et de la propre expérience de chacun, et qui découlent de la révélation divine ou de l’autorité sacrée.
De même, nous pouvons parler de croyances fermées ou ouvertes, les fermées, parmi lesquelles sont incluses les croyances politiques, religieuses, ésotériques, mythes, légendes et superstitions, ne permettent la discussion ou le contraste que par une certaine classe de personnes, choisies par autorité, affinité et les ouvertes, telles que les croyances scientifiques, pseudo-scientifiques, historiques, conspiratrices, admettent la discussion par quiconque adhère au modèle d’analyse logique qui est proposé.