Qu’est ce que : Définition de la complicité
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Le concept qui nous préoccupe a deux usages répandus dans notre langue, l’un à connotation positive, que nous pourrions appeler complicité innocente, et l’autre négatif, qui est vu dans le contexte du droit à l’occasion de la commission d’un crime.
Comportement qui démontre une connaissance intime et une camaraderie entre deux ou plusieurs personnes.
La complicité est l’attitude par laquelle il est démontré qu’il existe une connaissance fluide et intime entre deux ou plusieurs personnes ou de quelque chose qui est secret ou caché aux autres.
En d’autres termes, la complicité est la qualité d’un complice, en ce sens que par complice on entend un individu qui fait preuve de solidarité ou de camaraderie à l’égard d’une affaire. Juan et son frère font preuve d’une incroyable complicité en matière d’humour ; dès que l’un raconte une histoire drôle, l’autre la termine avec le même sens de l’humour.
La complicité obtenue avec mon partenaire est la partie la plus réussie de la relation : les relations familiales, amicales ou de couple sont généralement caractérisées par la présence d’alliances, de protections qui consistent précisément en une complicité et qui ne font que renforcer les liens entre les personnes impliquées. Dans ce cas, avoir une bonne complicité avec une mère, un conjoint ou un frère ou une sœur sera très positif pour les personnes en question, qui auront ainsi tendance à se sentir plus contenues, dans tous les sens du terme.
Souvent, l’effet de la complicité est tel que les personnes concernées peuvent se comprendre d’un simple regard, d’un geste, d’un mot, sans presque avoir besoin de parler, c’est-à-dire qu’il y a une grande harmonie qui a une influence favorable sur la relation.
Bien sûr, cela peut changer s’il y a un acte de trahison qui fait que l’une des personnes perd confiance en l’autre ou en d’autres.
Il s’agirait évidemment du sens positif du concept.
Droit : collaboration ou participation d’une personne à un crime.
D’autre part, en droit, la complicité serait la coopération ou la participation d’une personne à la commission d’un crime.
Le complice, comme on appelle aussi l’individu qui coopère au crime en question, n’est jamais l’auteur direct du crime, le cerveau comme on l’appelle communément, c’est-à-dire qu’il y participe, ce pour quoi il sera puni, mais n’a pas un rôle primordial. En général, le complice collabore ou coopère à l’exécution d’un crime en accomplissant des actes antérieurs, postérieurs ou simultanés.
Mais bien sûr, cette non-responsabilité dans l’idée et la pratique ne l’exonère pas de la culpabilité et de la sanction correspondante.
La figure du complice est présente dans presque tous les systèmes juridiques, bien que, également, selon le type de système, il est possible qu’elle présente des nuances et des traitements différents.
Types de complicité
Il existe deux formes traditionnelles de complicité… celle du coopérateur nécessaire, qui est le complice qui accomplit un acte essentiel pour l’exécution d’un crime, c’est-à-dire que sans la présence du complice, le crime en question n’aurait pu être réalisé d’aucune manière. Par exemple, dans le cas d’un vol de maison, pour détourner l’attention des occupants et entrer dans la maison pour voler, il faudra que quelqu’un distraie le ou les propriétaires, donc le complice se fera passer pour un opérateur de réseau téléphonique et lui dira qu’il faut vérifier le panneau de contrôle devant la maison, le propriétaire acceptera et le reste du gang pourra entrer dans la maison pour voler. Ainsi, sans son action, le propriétaire ne serait pas parti et le crime n’aurait pas pu être perpétré.
En revanche, un complice est une personne qui coopère à un vol mais qui, dans le mode opératoire, n’est pas nécessaire à la réalisation de l’infraction. Lors d’un vol dans la rue, la personne qui accompagne les actions du délinquant qui menace et oblige quelqu’un à lui remettre son portefeuille avec une arme à feu sera considérée comme complice, même si, de toute façon, sans sa présence ou sa participation, le crime aurait été exécuté.
Un complice est aussi une personne qui aide à couvrir un crime même si elle ne l’a pas commis. Par exemple, il a caché l’auteur du crime aux autorités de police, a aidé ces dernières à se débarrasser du corps du délit ou de certaines preuves, entre autres alternatives.
Bien sûr, dans tous les cas, le complice aura droit à une peine ou une sanction judiciaire, qui sera déterminée par le tribunal en question et en fonction du degré de complicité et aussi de l’ampleur de l’infraction commise, ce n’est pas la même chose d’être complice d’une escroquerie que d’un triple meurtre.