Qu’est ce que : Définition de la communauté
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L’idée de communauté fait référence à un groupe d’individus. Un groupe de personnes ou d’animaux peut former une communauté à condition qu’un élément les unisse. Ainsi, la communauté hispanique a en commun une langue, une culture et une histoire, et un groupe de singes forme une communauté parce qu’ils partagent des liens de parenté et forment ensemble un clan.
Différentes façons de comprendre le concept
Les êtres humains sont sociaux par nature et le type de société dans laquelle ils vivent est normalement hétérogène, puisque des personnes de conditions sociales, de races et d’inclinations très différentes vivent ensemble. En ce sens, on peut parler d’un pays comme d’une communauté de citoyens. D’autre part, les personnes vivant sur un territoire donné forment une communauté, car elles ont des liens culturels et sociaux qui les unissent.
Certains groupes s’isolent de la société plurielle et créent leurs propres communautés.
C’est ce qui se passe avec certains ordres ecclésiastiques (par exemple les Augustins Récollets), avec certains groupes d’inspiration religieuse (par exemple les Amish) ou avec des collectifs qui partagent un mode de vie (par exemple les hippies), les hobbies et les sports s’accompagnent généralement de la création de communautés (fans de football ou clubs philatéliques).
Aujourd’hui, les communautés existent dans un sens virtuel (groupes d’amis via whatsapp ou les réseaux sociaux). Le concept de communauté virtuelle a intégré une nouvelle dimension de groupes humains liés par des affinités et des intérêts. Le monde virtuel a multiplié les possibilités des communautés humaines.
L’idéologie communiste s’inspire largement de l’idée de communauté. Selon l’approche communiste, l’humanité doit aspirer à une vie dans laquelle les inégalités n’existent pas. L’idéologie anarchiste a également un critère communautaire (on pourrait la résumer par l’idée que tout appartient à tout le monde). Il existe des approches idéologiques qui s’opposent au communautarisme et, en fait, le libéralisme défend l’individualisme contre toute tentation collective.
Les collectifs professionnels créent des institutions qui les rassemblent de manière cohérente (par exemple, les syndicats ou les associations professionnelles).
Nous avons une individualité mais en même temps nous vivons dans une dimension communautaire.
En ce sens, dès le Ve siècle avant Jésus-Christ, Aristote affirmait que l’homme est un être social et que seuls les animaux ou les dieux peuvent vivre en dehors de la société.
L’appartenance à une communauté implique une forme d’organisation, de gestion, de conflits et l’établissement de règles qui facilitent les relations personnelles qui en découlent.
Il est généralement admis que la démocratie est la forme de gouvernement la plus appropriée pour la coexistence au sein d’une communauté, que ce système repose sur le principe que tous les citoyens ont les mêmes droits et obligations et vivent donc sur un pied d’égalité devant la loi.
Le sentiment de communauté permet aux êtres humains de dépasser leur individualité. En fait, les concepts de clan, de nation ou de culture sont fondés sur le sens du collectif, c’est-à-dire sur ce que nous partageons et ce qui nous permet de faire partie d’un groupe.
Le concept de communauté se retrouve dans les sciences naturelles (par exemple, un écosystème en tant que milieu dans lequel les espèces interagissent) ou dans les sciences sociales (les anthropologues étudient les clans sociaux et les sociologues analysent les structures de certains groupes).