Définition de la classe ouvrière

Qu’est ce que : Définition de la classe ouvrière

Depuis que la Révolution française a anéanti l’Ancien Régime et installé l’État moderne, un nouvel ordre social est venu avec elle, qui a également renversé l’ancienne stratification sociale des castes : aristocratie, clergé et classe inférieure, et a laissé place en même temps à un nouveau système de division de la société en classes sociales.La classe sociale est le concept utilisé pour désigner le groupe de personnes qui appartiennent au même niveau social et économique et partagent donc des goûts, des coutumes et des intérêts.
Par conséquent, dans ce nouvel ordre social, nous pouvons trouver la division suivante des classes sociales : haute, moyenne et basse.

Au sein de la division des classes se trouve la classe la plus basse d’une société, composée des travailleurs.

C’est précisément cette dernière que l’on peut également appeler la classe ouvrière, puisqu’elle est principalement composée de personnes qui travaillent comme ouvriers, c’est-à-dire un emploi caractérisé par le travail manuel ou la conduite de machines dans les usines.
Nous devons dire que la classe supérieure est celle qui a la plus grande concentration de ressources matérielles et qui est composée de propriétaires d’entreprises, entre autres, la classe moyenne qui est composée de professionnels et qui a un revenu moyen, et enfin la classe inférieure ou ouvrière qui a le plus faible revenu des trois et qui leur permet de satisfaire leurs besoins de base mais pas d’atteindre le luxe. Sous l’impulsion de l’économie moderne, qui est le contexte dans lequel elle a trouvé sa raison d’être, la classe ouvrière désigne le groupe d’individus qui, économiquement parlant, contribuent à ce que l’on appelle formellement le facteur travail, et informellement la mesure de l’effort fourni par les êtres humains dans la production, et qui, en échange de cet effort, reçoivent un salaire ou une contrepartie économique. L’opposé ou le contraire de cette classe est la classe dite capitaliste, qui, contrairement à la première, fournit le capital, car la classe ouvrière dans un scénario capitaliste ne sera jamais propriétaire des moyens de production.

Les origines de la révolution industrielle

Sans aucun doute, la révolution industrielle a été un événement déterminant pour l’émergence de cette classe, puisque c’est ainsi qu’elle a commencé à désigner les travailleurs inscrits dans la branche naissante de l’industrie, qui avec les progrès de la technologie et du secteur lui-même a commencé à se répandre dans le monde entier.
Le concept a été développé dans la seconde moitié du 19ème siècle, en Angleterre, et est né de la traduction en français du concept original anglais de la classe ouvrière.

Le concept selon Marx et Engels

Les philosophes Karl Marx et Frederick Engels ont été parmi les premiers à diffuser ce concept à travers leurs ouvrages traitant de l’industrie, des moyens de production et d’autres questions.
Ils aimaient aussi appeler cette classe le prolétariat.
Marx disait que les membres de la classe ouvrière vendaient leur capacité de travail aux capitalistes pour faire fonctionner leurs entreprises et leurs usines, en échange d’un salaire.
Ce sociologue attribuait à cette classe la richesse dont disposaient les patrons et proposait donc une révolution de cette classe afin de se libérer de cette oppression et de pouvoir s’épanouir socialement.
Il convient de noter que la classe ouvrière est un concept qui permet également de différencier le travail des industriels salariés d’autres groupes de travailleurs tels que les paysans, les esclaves, les indépendants ou les employés du secteur des services.
En d’autres termes, ils appartiennent tous à un collectif plus large qui, dans les sociétés modernes dotées d’un système de classes, est connu sous le nom de classe inférieure, mais, comme pour la classe moyenne, puisqu’il n’y a pas de cohésion complète dans ce cas, il existe ces différenciations et divisions internes.