Définition de la biologie

Qu’est ce que : Définition de la biologie

La biologie est la science qui traite de l’étude des êtres vivants du point de vue de leur origine, de leur évolution, de leur reproduction, etc. Elle est étudiée aux niveaux atomique, moléculaire, cellulaire et multicellulaire.En ce sens, la biologie s’intéresse donc à l’étude des êtres vivants (humains, animaux et plantes) physiquement et en relation avec l’environnement, tout au long de leur vie.
Le concept de biologie a été utilisé pour la première fois par Lamarck pendant ce que l’on appelle le siècle des Lumières. Pourtant, cette discipline a une longue histoire, qui remonte à la Grèce classique. Ainsi, les premiers à réfléchir sur la vie ont été les philosophes présocratiques, sans toutefois pouvoir en rendre compte dans une connaissance systématique. Aristote a été l’un des premiers à tracer une série de lignes directrices qui allaient avoir une grande influence dans les siècles à venir, notamment grâce à l’étude d’un très grand nombre d’animaux ; il a été le premier à établir une classification des êtres vivants, qui est restée en vigueur pendant longtemps, jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par une nouvelle classification élaborée par Linné. Un de ses continuateurs, Théophraste, a écrit des textes sur la botanique qui ont eu une influence jusqu’au Moyen Âge, et la Renaissance a été une période de renaissance de cette science, après un Moyen Âge pauvre en contributions. Vasalius se distingue par l’importance qu’il accorde à l’empirisme, une attitude qui contraste avec un passé qui valorisait la pensée abstraite. Cependant, ce champ de connaissances n’était pas encore complètement indépendant et il était mêlé à des idées étrangères au monde scientifique.
Les contributions les plus importantes seront apportées plus tard, d’abord avec la classification des espèces de Linnaeus mentionnée plus haut, puis avec les contributions de Charles Darwin à l’évolution, et enfin avec la théorie cellulaire, basée sur les fondements établis par Schwann et Schleiden. Toutes ces nouvelles connaissances seront complétées au XXe siècle par l’introduction de la génétique.
En outre, les progrès dans l’étude des êtres vivants ont permis le développement de professions et de disciplines beaucoup plus spécifiques, telles que la médecine, la médecine vétérinaire, l’agronomie, la biologie marine et la botanique. Chacune de ces disciplines concentre ses études sur un certain groupe d’êtres vivants, et approfondit l’analyse des processus qui s’y déroulent. Dans la plupart des cas, la biologie croise d’autres sciences afin d’apporter des réponses à ses études. Il s’agit d’analyses interdisciplinaires, comme la chimie, les mathématiques ou la physique.
D’autre part, dans le cas des animaux et des plantes, les progrès des études biologiques ont permis des développements productifs, comme dans le cas de l’élevage et de l’agriculture, dans la recherche de rendements plus élevés des matières premières et l’optimisation des ressources naturelles. Par exemple, la modification génétique pour que les plantes produisent plus de fruits ou soient immunisées contre certains insectes nuisibles ; ou dans le cas des animaux, les modifications de l’anatomie pour que les vaches produisent plus de lait ou l’amélioration de la viande animale.
Au-delà de l’aspect purement théorique, les apports de la biologie ont permis de nombreuses avancées dans le domaine de la santé, tant pour la prévention que pour la guérison des maladies. En particulier, la découverte récente du génome humain ouvre la porte à de nouvelles possibilités qui n’ont pas encore été explorées.
En outre, la biologie, après la découverte du génome humain (ADN), s’est trouvée confrontée au dilemme éthique de savoir quelles sont les limites de la capacité de l’homme à modifier ou à produire des changements dans l’apparence physique ou génétique d’une personne. Dans ce cas, les pratiques de clonage, non encore produites sur des humains, ont été et sont au centre du débat à plusieurs reprises.