Définition de Dabka

Qu’est ce que : Définition de Dabka

Dans le monde arabe, la danse est l’une des marques de l’identité culturelle. En ce sens, dans des pays comme le Liban, la Syrie, la Jordanie et la Palestine, on pratique une danse traditionnelle appelée dabka ou dabke, un mot qui, en arabe, équivaut à des claquettes.

Principales caractéristiques de la danse

Bien qu’il existe quelques variantes (style turc, triangle ou lignes), en général, cette danse requiert un petit groupe de danseurs (entre six et quinze) qui se donnent la main ou se tiennent par les épaules en demi-cercle et exécutent une série de pas simples et rythmés.
Celui qui se trouve à l’extrémité est le chef ou ‘al- lawah’, qui prend la tête de la danse et peut tenir dans sa main libre un mouchoir ou un bâton en guise d’insigne. Le groupe de danse ne suit pas de pas fixes, mais se déplace de manière improvisée et, tout au long de la danse, on tape du pied, on crie et on applaudit.
La danse est généralement exécutée par des hommes, mais elle est également exécutée par des femmes. Dans certaines régions, la dabka est exécutée séparément et chaque sexe la danse indépendamment.

Le fait que la danse soit collective a une signification, car elle représente l’union et l’harmonie entre les hommes.

C’est une danse associée au printemps et elle est généralement exécutée lors de certaines célébrations, notamment les mariages et les baptêmes. Dans sa version la plus authentique, les danseurs portent une tenue traditionnelle, un kefiye et des bottes.
La dabka est accompagnée d’une musique émotionnelle et mélodique jouée au luth, au derbake, au kanun, aux cymbales et à d’autres instruments de musique. Ces instruments sont accompagnés d’un chanteur, le kawil, qui est chargé d’initier le rituel de la danse. Parfois, lorsque la dabka collective est terminée, le leader ou l’al-lawah continue à danser tout seul.

L’origine historique

La plupart des spécialistes considèrent que sa véritable origine se trouve au Liban. On prétend que cette tradition n’était pas à l’origine une danse, mais que des groupes d’hommes se réunissaient et piétinaient le sol de boue fissuré à l’intérieur de leurs maisons. De cette façon, les fissures étaient couvertes et le sol était complètement plat. Afin de rendre cette tâche moins fatigante et monotone, la coutume de chanter et de danser a été introduite, et c’est ainsi que la dabka est née.
Aujourd’hui, cette danse a dépassé les frontières du Moyen-Orient et, dans des pays comme l’Argentine et les États-Unis, elle est dansée dans les rues et les bars par les membres des communautés libanaise et syrienne.