Qu’est ce que : Définition de Codex
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- 1 Qu’est ce que : Définition de Codex
- 1.1 Les codex sont apparus au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne.
- 1.2 Avec l’invention de l’imprimerie au 15e siècle, les codex ont cessé d’être écrits à la main.
- 1.3 Quatre moines étaient généralement impliqués dans la production de chaque codex, car il s’agissait d’une activité très laborieuse et spécialisée.
Le papyrus et le parchemin étaient les matériaux sur lesquels les livres étaient écrits dans l’Antiquité. Chaque copie se présentait sous la forme d’un parchemin, un format qui présentait deux limitations importantes : chaque parchemin pouvait faire plusieurs mètres de long et il était difficile de trouver des références spécifiques sur ceux-ci. Ces inconvénients ont conduit à l’invention d’une nouvelle forme de livre, le codex.Il vient du latin codex, qui signifie livre ou volume. D’autre part, le terme livre vient du mot latin liber, un mot qui fait allusion à l’écorce des arbres. Cette étymologie n’est pas étrange, puisque les premières feuilles sur lesquelles on a commencé à écrire étaient des feuilles de palmier.
Les codex sont apparus au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne.
Les pages d’un codex étaient cousues ensemble à une extrémité. Deux systèmes étaient utilisés pour le recouvrir : un tissu décoré d’ornements ou de simples planches. Les premiers chrétiens ont instauré cette tradition, probablement pour se distinguer des érudits juifs qui continuaient à utiliser les rouleaux traditionnels. Le codex a progressivement pris le pas sur le rouleau et, au 15e siècle de notre ère, son utilisation était répandue. Ce nouveau format présentait des avantages évidents : il était plus facile à manipuler et les feuilles de parchemin ou de papier pouvaient être écrites sur les deux faces. Le lecteur consultant une copie d’un codex pouvait utiliser une main pour tourner les pages et l’autre pour prendre des notes.
Malgré les avantages évidents en faveur des codices, les parchemins ont continué à être utilisés dans certains contextes culturels (par exemple dans les écoles rabbiniques et dans la tradition législative anglaise). Il ne faut pas oublier, d’autre part, que dans le théâtre médiéval, on continuait à utiliser le rouleau et non le codex (l’expression anglaise ‘actor’s role’ signifie littéralement rouleau de l’acteur et fait référence à cette tradition).
Avec l’invention de l’imprimerie au 15e siècle, les codex ont cessé d’être écrits à la main.
Au Moyen Âge, la production de livres était réalisée à la main. Ceux qui se consacraient à cette tâche étaient les moines scribes et leur travail s’effectuait dans le scriptorium des bibliothèques monastiques (le mot manuscrit signifie littéralement écrit à la main et vient du mot latin ‘manum scriptum’).
Quatre moines étaient généralement impliqués dans la production de chaque codex, car il s’agissait d’une activité très laborieuse et spécialisée.
Lorsque les premières presses à imprimer sont apparues, certaines voix se sont élevées contre elles, car on craignait que la diffusion du savoir n’encourage l’hérésie et la propagation de toutes sortes de mensonges. En tout cas, avec l’invention de la presse à imprimer, les livres imprimés ont remplacé les codex. Le premier livre à être écrit avec des caractères mobiles était la Bible.
À l’ère numérique dans laquelle nous nous trouvons, le livre traditionnel est en concurrence avec le livre électronique. Tout comme les codex offraient un certain nombre d’avantages par rapport aux parchemins, les livres électroniques présentent également des qualités avantageuses : ils ne prennent pas de place et ne prennent pas la poussière, ils ne se perdent pas et ne se détériorent pas.