Qu’est ce que : Définition de CETA
L’acronyme AECG signifie ‘Accord économique et commercial global’. Il s’agit donc d’un accord commercial et a été conclu en 2017 pour renforcer les relations économiques et les investissements entre l’Union européenne et le Canada.Cet accord vise à accroître le flux des échanges commerciaux entre une partie du territoire européen et le pays nord-américain. La principale proposition de l’AECG repose sur la suppression des obstacles aux relations commerciales, notamment dans les secteurs alimentaire et agricole.
D’autre part, les accords visent à limiter la capacité des gouvernements dans l’activité économique de leurs pays respectifs.
Le Parlement européen a voté massivement en faveur de l’AECG, mais l’opposition était importante (408 voix pour et 254 contre). Ce fait souligne qu’il existe deux positions distinctes.
Arguments en faveur de l’AECG
Les partisans de l’accord bilatéral mettent en avant un certain nombre d’aspects : -1) il permettra de réaliser des économies importantes par rapport aux tarifs commerciaux, ce qui profitera aux consommateurs qui achètent finalement un produit,
2) il est prévisible qu’il y aura une augmentation des exportations,
3) les formalités administratives entre l’UE et le Canada seront réduites et ce facteur stimulera la création d’emplois dans les deux territoires ; et
4) Les entreprises européennes seront en mesure de se battre à armes égales au Canada, ce qui favorisera particulièrement les petites et moyennes entreprises.
Ceux qui défendent l’accord considèrent qu’il s’agit d’une avancée qui pourrait avoir une influence favorable sur la ratification du TTIP, l’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, actuellement en cours de négociation en 2017. D’autre part, on pense que l’alliance Canada-UE peut servir d’antidote aux positions protectionnistes et nationalistes qui existent dans l’UE et aux États-Unis.
Arguments contre l’AECG
Plusieurs partis et organisations de l’Union européenne ont exprimé leur rejet total de cet accord. Parmi les arguments utilisés, nous pouvons souligner les suivants :
1) les services publics qui sont privatisés ou externalisés ne peuvent pas revenir dans les mains des organismes publics,
2) l’accord AECG n’a pas été ratifié par les différents parlements nationaux de l’Union européenne et est donc considéré comme illégitime,
3) on estime que la création de tribunaux d’arbitrage indépendants des gouvernements ne profitera pas aux citoyens et ne profitera qu’aux grandes sociétés multinationales ; et
4) les services publics au Canada et dans l’Union européenne risquent d’être affaiblis.