Définition de Biodégradable

Qu’est ce que : Définition de Biodégradable

Le mot biodégradable est un terme qui est toujours appliqué en relation avec une substance chimique qui se décompose à la suite d’un processus biologique naturel.

Une substance qui se dégrade sous l’action d’un agent biologique.

En d’autres termes, ce concept est appliqué pour désigner une substance qui peut être dégradée par l’action d’un agent biologique, comme c’est le cas des animaux, des bactéries, des champignons, entre autres.
La décomposition se produit donc dans les éléments chimiques qui la composent grâce à l’action d’éléments biologiques tels que les plantes, les champignons, les animaux ou les micro-organismes.
Le temps de biodégradation d’une substance chimique dépend de plusieurs facteurs, tels que : l’équilibre de la molécule en question, le milieu dans lequel elle interagit et est biodisponible pour l’action des éléments biologiques et les enzymes que ces éléments possèdent.
Il convient de noter que la biodégradation de certains produits chimiques permettra de les utiliser pour la production d’énergie et la création d’autres substances telles que des acides aminés, des tissus, des organismes.

Types de biodégradation et temps qu’elle prend en fonction du type de matériaux.

Dans le cas des métaux lourds, il sera nécessaire d’effectuer un traitement préalable afin que les bactéries puissent ensuite déployer leur action à une vitesse tolérable.
Dans ce cas, la dégradation peut être de deux types : aérobie, avec l’intervention de l’oxygène, ou anaérobie, qui, contrairement à la première, ne nécessite pas l’utilisation d’oxygène.
Dans ce qui suit, nous allons indiquer le temps de décomposition de certaines substances et matériaux : du fer (de un à plusieurs millions d’années), une bouteille en verre (environ quatre mille ans), des chaussettes en laine (de un à cinq ans), un filtre de cigarette (le temps varie de un à deux ans), une pelure d’orange (seulement six mois), du papier (de deux à cinq mois), une peau de banane (de quatre à sept mois), une corde (de trois à quatorze mois), un pieu en bois (de deux à trois ans) et des verres à terme isolants (de cinq cents à mille ans), entre autres.

La pollution produite sur la planète par les éléments non dégradables

Le processus de biodégradation est extrêmement important pour la santé de notre environnement, car les matériaux non biodégradables sont capables de rester sous forme de déchets pendant des millions d’années sur notre planète, générant de graves complications en matière de pollution.
Comme nous venons de le mentionner, certains éléments tels que les bouteilles en verre, les matériaux en fer et les fameux sacs en plastique distribués dans les magasins et supermarchés lorsque nous faisons nos courses peuvent mettre quelques milliers d’années à se biodégrader.
Pour prendre soin de l’environnement dans ce sens, il est essentiel d’encourager l’utilisation de produits biodégradables et, bien sûr, de persuader la population de ne pas utiliser de produits qui ne sont pas biodégradables, car de cette façon, nous minimiserons le niveau de déchets toxiques et, par conséquent, nous prendrons soin de notre planète contre l’action nocive de ceux-ci.
Concentrons-nous sur l’un des articles non biodégradables si présents dans notre vie quotidienne : les sacs en plastique.

L’impact négatif des sacs en plastique sur l’environnement et la nécessité de les éradiquer de l’usage quotidien.

Ces sacs mettent très longtemps à se dégrader, entre 150 et 1 000 ans, et sont très polluants. Malgré cela, nous les utilisons constamment et, bien que ces dernières années, de nombreux pays aient fait campagne et que des lois aient été créées pour interdire leur livraison dans les magasins, il reste encore beaucoup à faire pour les éradiquer.
Mais pour vous dire que nous ne devrions pas savoir pourquoi : parce qu’ils sont fabriqués à partir d’une ressource rare, non renouvelable et coûteuse comme le pétrole, qui est également responsable de l’émission de gaz qui génèrent le fameux effet de serre.
Leur recyclage est extrêmement coûteux.
La plupart de ces sacs, qui sont imprimés avec des encres toxiques, finissent par flotter dans l’eau et ont un impact négatif sur celle-ci, provoquant, par exemple, la mort de nombreuses espèces aquatiques.
Ces dommages peuvent être inversés car ils sont faciles à remplacer par des sacs en tissu et des chariots de supermarché.