Qu’est ce que : Définition de Barbares
Le terme barbare était traditionnellement utilisé par certaines cultures européennes pour désigner les communautés qui possédaient d’autres traits culturels, sociaux, politiques et religieux. Bien que les Grecs de l’Antiquité utilisaient déjà cette appellation pour désigner toute personne qui n’était pas grecque, ce n’est que plus tard, au Ve siècle de notre ère, qu’elle s’est répandue et popularisée. Il s’agissait de la chute de l’Empire romain due à la pression exercée par les groupes connus des Romains sous le nom de barbares qui s’installaient aux frontières de l’Empire et qui avaient un mode de vie différent.Les invasions barbares sont celles qui ont affaibli et fait tomber l’Empire romain au Ve siècle de notre ère. Ces groupes barbares étaient généralement d’origine indo-européenne et se trouvaient aux frontières de l’Empire, dans toutes les régions d’Europe qui n’avaient pas été conquises par les Romains. Cependant, de nombreux groupes barbares faisaient partie de l’Empire, après avoir été conquis par lui, et entretenaient différents types de liens avec les Romains. Selon les recherches historiques, les invasions barbares ont été déclenchées par la pression d’un groupe non indo-européen particulier, les Huns, qui se sont déplacés de l’Asie centrale vers l’Europe orientale, repoussant vers l’ouest toutes les populations établies dans ces territoires. Cette mobilisation a finalement contraint de nombreuses communautés sédentaires d’Europe à se déplacer vers les frontières de l’Empire à la recherche de nouveaux lieux d’implantation. Parmi les principaux barbares de l’époque figurent les Gaulois, les Saxons et les Angles, les Goths, les Ostrogoths, les Wisigoths, les Celtes, les Vandales, les Francs, les Alamans et les Allemands.
Bien que chacun de ces groupes se soit caractérisé par des modes de vie particuliers, la plupart d’entre eux coïncidaient par leur appartenance à une communauté dominée par une importante hiérarchie guerrière, par le développement de villages en contact étroit avec la nature, par la possession de langues autres que le latin, par la croyance en plusieurs dieux simultanément, par des pratiques guerrières et très violentes, etc. Tous ces éléments seront progressivement intégrés aux coutumes romaines pour former ce que l’on appellera plus tard les États romano-germaniques.