Définition de Avocat

Qu’est ce que : Définition de Avocat

Il vient du mot latin litteratus, qui signifie ‘portant des lettres’. Par conséquent, le mot letrado fait référence à la personne qui connaît, étudie et sait utiliser cet outil essentiel de l’être humain. Ce terme est utilisé dans deux contextes différents. D’une part, c’est un synonyme d’avocat ou de juriste. D’autre part, il désigne une personne qui excelle dans l’écriture.

L’homme de loi

Le droit romain est l’un des héritages les plus remarquables de la civilisation romaine antique. De nombreux principes issus de cette civilisation sont conservés dans le langage juridique d’aujourd’hui. Par conséquent, les termes d’origine latine sont toujours utilisés.
Bien que le mot avocat soit le plus courant, dans certains contextes formels, le mot letrado est utilisé. Si l’avocat jouit d’un prestige particulier ou effectue des études supérieures en droit, le mot juriste est utilisé.
En revanche, en Espagne, certains postes publics de l’administration incluent le terme en question, comme dans le cas de l’avocat principal du Sénat ou du corps des avocats de l’administration de la justice.

Le contraire de iletrado

Dans l’Antiquité, peu de gens savaient lire et écrire. Ceux qui savaient écrire étaient particulièrement appréciés pour certaines activités administratives, religieuses et créatives.
Les scribes de l’Égypte ancienne sont à l’origine des hiéroglyphes et ont ensuite introduit l’écriture cunéiforme.
Dans la civilisation romaine, le scribe avait pour fonction de rédiger des contrats, de participer à des procès ou de témoigner dans le cadre d’un accord juridique.
Il convient de noter que le scribe n’était pas le seul professionnel à rédiger des textes, puisqu’il existait également des curseurs, des notaires et des logographes.

Au Moyen Âge, les monastères avaient un scribe spécialisé.

Son travail consistait à écrire des livres et des documents à la main. Dans certaines institutions civiles ou militaires, les scribes travaillaient également comme scribes. Avec l’avènement de l’imprimerie au XVe siècle, cette activité a progressivement disparu.
En bref, les personnes qui écrivaient étaient alphabétisées, car elles connaissaient tout des lettres. Ce mot est encore utilisé comme synonyme de personne cultivée ou instruite. Logiquement, la personne non éduquée, analphabète ou peu éduquée est dite non lettrée.

Dans le monde chrétien, le saint patron des hommes de lettres et des traducteurs est saint Jérôme.

Ce saint du Ve siècle après J.-C. a été le premier à traduire la Bible du grec et de l’hébreu en latin. Sa traduction est généralement connue sous le nom de Vulgate, qui signifie littéralement ‘édition pour le peuple’.