Sciences auxiliaires : Définition, concept et qu’est-ce que c’est ?

Qu’est ce que / Sciences auxiliaires : Définition, concept et qu’est-ce que c’est ?

Les disciplines scientifiques peuvent nécessiter d’autres connaissances scientifiques complémentaires. Ces autres connaissances sont connues sous le nom de science auxiliaire. Leur fonction est de soutenir et de compléter une science particulière, c’est-à-dire d’apporter une dimension instrumentale.

Le rôle des sciences auxiliaires dans l’ensemble de la connaissance

En général, toutes les sciences ont recours à d’autres sciences auxiliaires. C’est le cas des différentes branches de la biologie, une science qui fait appel à des disciplines auxiliaires comme la statistique, l’informatique ou la taxonomie.
Dans le domaine de la physique, certaines sciences ont également un caractère auxiliaire. C’est le cas des mathématiques, de la biologie et des statistiques.
Le droit a un caractère scientifique et le développement du droit nécessite le recours à des disciplines juridiques complémentaires, telles que l’anthropologie criminelle ou la médecine légale.
L’astronomie a besoin de deux sciences auxiliaires, la physique et les mathématiques. Si l’on considère les sciences dans leur ensemble, certaines disciplines scientifiques se caractérisent par leur statut d’outils auxiliaires, comme la logique, les mathématiques ou le calcul. Ces trois disciplines sont des sciences auxiliaires (également considérées comme des sciences formelles) dans le sens où leurs postulats sont applicables à tout domaine scientifique.

Les sciences auxiliaires de l’histoire

L’histoire, en tant que science, a pour objectif de connaître certains aspects du passé. Pour atteindre cet objectif, les historiens doivent recourir à un large éventail de sciences auxiliaires. Si un historien veut connaître le contexte dans lequel la découverte de l’Amérique a eu lieu, il devra se familiariser avec la cartographie, la science qui étudie les cartes et les plans.
Lors de ses recherches sur l’Empire romain, l’historien devra connaître le droit romain. Ces exemples nous rappellent que l’histoire est une science générale et qu’elle a besoin d’outils scientifiques spécifiques et plus spécialisés.

L’histoire comporte un large éventail de sciences auxiliaires, telles que l’héraldique, la généalogie, la numismatique, l’archivistique et la papyrologie.

Il faut garder à l’esprit que la connaissance d’une étape de l’histoire ne peut se faire que dans une perspective interdisciplinaire. En d’autres termes, plusieurs disciplines doivent converger avec leurs différentes contributions afin de pouvoir offrir une explication de ce qui s’est passé dans le passé.
Les sciences auxiliaires de l’histoire peuvent être comprises dans un double sens : comme des domaines d’étude au service de l’historien et, en même temps, comme une science autonome qui peut être étudiée indépendamment de son hypothétique utilité comme outil historique.