Qu’est ce que / Royaumes de taïfa : Définition, concept et qu’est-ce que c’est ?
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- 1 Qu’est ce que / Royaumes de taïfa : Définition, concept et qu’est-ce que c’est ?
- 1.1 Les royaumes de Taïfas étaient les petits royaumes musulmans issus de la désintégration du califat de Cordoue en une constellation d’États indépendants qui devaient plus aux intérêts particuliers de leurs dirigeants qu’à une réalité politico-sociale concrète.
- 1.2 Parmi les premiers et les plus célèbres taifas que nous pouvons citer, il y a ceux de Saragosse, Valence, Tolède, Denia et Grenade.
- 1.3 La fragmentation de l’ancien califat a donné naissance à une série d’États plus faibles dans leur ensemble. Cela favorisait la ‘reconquête’.
- 1.4 Ils n’ont pas été stables dans le temps, car au fur et à mesure de leurs combats entre eux et contre les royaumes chrétiens, il y a eu des conquêtes et des fusions entre eux, ainsi que des disparitions de taifas au fur et à mesure de la reconquête.
Dans la langue castillane, on parlera de ‘royaumes de taifas’ lorsqu’il s’agit d’une structure composée de multiples parties (généralement une structure humaine), mais séparées les unes des autres par des frontières quelconques, de sorte que, incapables de coopérer, elles sont affaiblies. Mais d’où vient cette expression ?
La désintégration a eu lieu à partir de 1009 après J.-C. avec la déposition du calife Hisham II, suivie de plusieurs califes successifs, jusqu’à ce qu’elle culmine en 1031 avec la déposition de Hisham III, le dernier calife, par une révolte populaire. Le califat est alors formellement aboli.
Dès lors, un processus similaire à celui qui se produisait également dans le camp chrétien s’est produit, une centrifugation du pouvoir qui l’a conduit à se décentraliser d’abord, puis à se fragmenter territorialement, c’est-à-dire que les représentants locaux du pouvoir local ont à un moment donné coupé le lien de vassalité/fidélité qui les unissait, et déclaré leur indépendance.
Parmi les premiers et les plus célèbres taifas que nous pouvons citer, il y a ceux de Saragosse, Valence, Tolède, Denia et Grenade.
Les causes de la formation des royaumes de Taïfas étaient principalement les luttes de pouvoir des familles nobles musulmanes, bien qu’il y ait eu aussi des problèmes plus profonds, comme une fraction sociale raciale entre les différents colons musulmans de la péninsule.
Descendants des premières vagues d’envahisseurs, nous avions les Arabes et les Berbères, qui devaient être rejoints par des colons indigènes convertis et/ou culturellement assimilés dans une certaine mesure, mais généralement pas complètement.
La fragmentation de l’ancien califat a donné naissance à une série d’États plus faibles dans leur ensemble. Cela favorisait la ‘reconquête’.
Cela est dû à la concurrence établie à tous égards entre les différents royaumes de Taïfas, tant dans les domaines économique et culturel que militaire.
Cela a coïncidé avec une période où, après avoir stabilisé les frontières avec le monde chrétien dans la péninsule ibérique, les royaumes chrétiens ont entamé une voie de prospérité économique et culturelle et d’expansion démographique, ce qui a conduit à une période de croissance militaire.
La désintégration d’un grand royaume en plusieurs parties a donc été l’une des causes du succès du processus de reconquête, car elle a permis aux royaumes chrétiens d’attaquer séparément chacun de ces petits royaumes.
Ils n’ont pas été stables dans le temps, car au fur et à mesure de leurs combats entre eux et contre les royaumes chrétiens, il y a eu des conquêtes et des fusions entre eux, ainsi que des disparitions de taifas au fur et à mesure de la reconquête.
Un exemple de l’affaiblissement des taifas était les parias, les taxes que les royaumes chrétiens leur imposaient, les transformant ainsi en tributaires.
L’évolution des différents royaumes a donné lieu à trois phases distinctes au sein de cette étape, jusqu’à la chute du royaume de Grenade, la dernière taïfa.
Comme pendant toutes ces périodes, les royaumes de taïfa se sont distingués par leur affaiblissement progressif, l’expression ‘reinos de taifa’ est restée dans la langue castillane comme une indication de la faiblesse causée par la division.