Qu’est ce que / qu’est-ce que c’est ? la violence institutionnelle : Définition et concept
Lorsqu’un fonctionnaire se livre à tout type d’action discriminatoire, humiliante ou préjudiciable, son action est qualifiée de violence institutionnelle.La violation des droits de l’homme est toujours un sujet grave, mais elle est particulièrement inacceptable si elle provient d’un membre de l’administration publique. En ce sens, si un membre de la police, un agent pénitentiaire ou un membre des forces armées adopte un comportement contraire aux droits de l’homme, il s’agit d’un cas de violence institutionnelle.
Les organisations qui luttent contre cette forme de violence affirment que le meilleur moyen de prévenir les abus est de connaître ses droits. Une autre stratégie utilisée pour réduire la violence institutionnelle est la formation continue des forces de police.
Rappel de quelques droits fondamentaux
Une personne ne peut être détenue que sur ordre d’un juge ou si elle est reconnue coupable d’un crime. Lorsqu’une arrestation a lieu, le détenu doit être correctement informé (pourquoi l’arrestation est effectuée et par qui). Un détenu a le droit de demander une assistance médicale ou de demander la présence d’un avocat. De même, tout citoyen a le droit de ne pas témoigner. Si une femme est détenue, elle doit être fouillée par du personnel du même sexe. Dans la plupart des pays, les enfants de moins de 18 ans qui sont arrêtés doivent être emmenés dans des centres de détention pour mineurs spécifiques. Les membres de la police ne peuvent utiliser des armes à feu que lorsque leur vie est en danger ou que la vie d’autres personnes est en danger, et ils doivent s’identifier en tant que policiers avant d’utiliser leur arme. Bien entendu, aucun policier ne peut forcer quiconque à commettre une irrégularité.
Ces dernières années, des campagnes d’information ont été lancées pour lutter contre la violence institutionnelle. En outre, les campagnes prévoient un numéro de téléphone permettant aux citoyens de signaler les cas d’abus de la part d’une autorité publique.
Principales victimes et abus les plus courants
De manière générale, les victimes de cette forme de violence sont des groupes minoritaires ou en situation d’exclusion sociale, les jeunes des banlieues, la communauté LGBT, les communautés autochtones, les minorités ethniques, etc.
Les forces de police sont légitimées à utiliser la violence, mais toujours de manière proportionnée et en respectant les droits des citoyens. Cependant, dans certains pays, les forces de police commettent toutes sortes d’irrégularités : arrestations arbitraires ou illégales, mauvais traitements verbaux ou dégradants, coercition, torture ou utilisation de la méthode dite de la ‘gâchette facile’.