Qu’est ce que / qu’est-ce que c’est ? la liberté de culte ? : Définition et concept
Également connue sous le nom de liberté religieuse, elle est considérée comme un droit fondamental. Elle consiste à pouvoir choisir n’importe quel type de croyance religieuse, ainsi que la possibilité de n’en choisir aucune et de se déclarer athée ou agnostique.Il s’agit de reconnaître que chaque individu doit être respecté pour ses croyances et pratiques religieuses. Cela implique que personne ne doit être contraint de renoncer à ses convictions, ni être victime d’une quelconque coercition à cet égard.
Démocratie et liberté religieuse
La démocratie telle que nous la comprenons aujourd’hui est une réalité relativement récente, ses origines les plus proches remontant à la Révolution française de 1789. C’est précisément dans ce contexte historique que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen a été proclamée. Dans ce texte, une idée fondamentale est mise en avant : la liberté. Dans ce sens, la liberté est comprise comme la possibilité de faire tout ce qui ne nuit pas aux autres, et cette conception de la liberté peut bien sûr être projetée sur les croyances religieuses.
Ne pas respecter les idées religieuses reviendrait à s’opposer à la liberté d’expression, un aspect fondamental de tout système politique démocratique. Il convient de noter que la démocratie est fondée sur l’égalité de tous les individus et, parallèlement, sur les idées de pluralité et de tolérance. En ce sens, la pluralité et la tolérance n’existeraient pas si les croyances religieuses ne pouvaient être exprimées publiquement et librement.
La liberté de religion est un droit fondamental qui n’est pas encore une réalité dans le monde entier.
La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, notamment entre les articles 18 et 21, affirme que la religion d’un individu doit être respectée tant dans la sphère privée que publique. Elle reconnaît également le droit de changer de religion.
Pendant des siècles, l’Inquisition a persécuté tous ceux qui pratiquaient des croyances religieuses opposées au catholicisme. Quiconque croyait en des doctrines non reconnues par l’Église et les exprimait en privé ou en public était considéré comme un hérétique et pouvait être jugé et puni pour cela (la peine habituelle pour l’hérésie était l’excommunication).
Le Saint-Office ou l’Inquisition a vu le jour en Europe au Moyen Âge et a fini par atteindre l’Amérique latine.
Si l’on prend comme référence l’histoire du Mexique, celle-ci est marquée par des relations tendues entre l’Église et l’État (la guerre des Cristeros entre 1926 et 1929 est un exemple clair de la lutte de pouvoir entre la religion et la politique).
Dans les démocraties occidentales d’aujourd’hui, la liberté de religion n’est plus un problème, car tous les textes constitutionnels indiquent clairement la nécessité de respecter toute doctrine religieuse. Toutefois, la répression pour des motifs religieux est une réalité dans des pays tels que la Corée du Nord, le Pakistan, la Somalie, l’Afghanistan, la Syrie et le Soudan.
On estime que plus de 200 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde.