Qu’est ce que : Définition du veto
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Le terme veto a une racine latine et fait directement référence à une interdiction, un refus de quelque chose.
Interdiction de quelque chose, généralement d’une loi qui a été adoptée par le Parlement.
Il est généralement utilisé par une partie, une organisation ou une autorité, qui a le droit d’arrêter, d’interdire unilatéralement une certaine norme, c’est-à-dire qu’avec le veto il est possible d’arrêter un changement apporté à une norme, bien que ce qui ne peut pas être fait par le veto soit d’adopter un changement.
Dans certaines organisations internationales, les pays considérés comme des puissances disposent d’un droit de veto afin de pouvoir s’opposer à une loi ou à une décision même si elle a été approuvée par une majorité.
En revanche, il est largement utilisé au niveau gouvernemental, notamment dans les systèmes démocratiques où il existe une division des pouvoirs et où c’est le congrès qui est chargé de discuter et de promulguer la législation en vigueur.
Pouvoir exclusif de l’exécutif
Dans de nombreux pays, le président de la nation a également le pouvoir d’opposer son veto à un règlement ou à une loi une fois qu’il a été approuvé et promulgué par le pouvoir législatif.
Il faut dire que le veto est un pouvoir qui se limite au seul pouvoir exécutif.
Exemples d’application
Par exemple, aux États-Unis, le président a le pouvoir d’opposer son veto à une loi qui a déjà été adoptée par le Congrès, bien que ce droit ne soit pas absolu, car une majorité qualifiée des deux tiers des deux chambres peut toujours adopter une loi même si elle est soumise à un veto présidentiel, mais si la loi n’a qu’une majorité simple, le veto du président sera décisif.
Un autre pays dans lequel le président dispose également de ce pouvoir est l’Argentine. L’un des exemples les plus emblématiques en ce sens que le pays a connu récemment est le veto présidentiel à la loi dite mobile de 82% qui prévoyait l’augmentation des pensions et qui a été approuvée par les deux chambres du Congrès national et qui a retenu l’attention de l’opinion publique parce que le veto de la présidente Cristina Fernández de Kirchner a laissé sans effet une loi qui bénéficiait à une bonne partie des retraités, Car s’il n’y avait pas eu de veto, les retraités et les pensionnés recevraient désormais une pension minimale qui ne devrait pas être inférieure à 82 % du salaire minimum vital et mobile perçu par les travailleurs actifs.
Une application encore plus proche dans ce pays d’un veto qui a également provoqué une révolution dans l’opinion publique a été le veto du président Mauricio Macri à la loi dite anti-démission, adoptée par le Congrès, qui impliquait l’impossibilité pour les entreprises de licencier des employés pendant 180 jours et permettait également à l’employé licencié d’exiger une double indemnité de départ.
Conditions et portée du veto présidentiel
Nous devons préciser que dans ces cas, les présidents d’un pays ont ce pouvoir d’annuler une loi ou un projet dûment approuvé par le parlement ou un organe de l’État, mais cela implique toujours le refus d’une modification ou de quelque chose de nouveau, n’implique jamais la possibilité de promouvoir certaines de ces questions.
Un veto présidentiel empêche absolument l’entrée en vigueur de la loi ou du règlement voté.
Un veto peut être total, c’est-à-dire porter sur l’ensemble de la loi, ou partiel, c’est-à-dire interdire certaines parties de la loi.
Normalement, la loi impose un délai au président pour opposer son veto à une loi, qui dans le cas de l’Argentine, par exemple, est de 10 jours ouvrables.
Sa déclaration se fait généralement par le biais d’un décret ou d’une déclaration qui est entériné au niveau ministériel.
Dans le cas du Conseil de sécurité des Nations unies, les membres permanents, à savoir la Russie, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, disposent d’un droit de veto, qui est absolu, car même si le reste des membres a voté en faveur d’une loi, si l’un des membres permanents vote contre, elle sera rejetée purement et simplement.
Mais le concept peut être utilisé dans un nombre infini de contextes dans lesquels il est question d’opposition, de rejet ou de désaccord à propos de quelque chose ou de quelqu’un.
Par exemple, dans les relations personnelles : ‘mon père était franc, il a mis son veto à mon nouveau petit ami parce qu’il le considérait comme très grossier’.
Dans un contexte commercial : ‘mon partenaire a opposé son veto à la possibilité qu’un nouvel actionnaire rejoigne l’entreprise’.