Qu’est ce que : Définition du tiers état
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition du tiers état
- 1.1 Un des domaines dans lequel la société féodale et d’Ancien Régime était divisée et auquel appartenaient les citoyens les plus pauvres et les plus défavorisés.
- 1.2 Qui l’a inventé et les différences internes
- 1.3 Rôle substantiel à l’instigation de la Révolution française pour obtenir leur liberté et étendre leurs droits.
Sous l’impulsion de la féodalité et de l’Ancien Régime, le tiers état, est l’un des trois états de base qui composaient la société à l’époque et dans les contextes précités.
Un des domaines dans lequel la société féodale et d’Ancien Régime était divisée et auquel appartenaient les citoyens les plus pauvres et les plus défavorisés.
La population ne bénéficiant pas des privilèges dont jouissent la noblesse et le clergé, elle est aussi souvent désignée comme le groupe des déshérités. D’autres noms que le troisième pouvoir a également reçu au cours de l’histoire : pecheros, estado llano, pueblo, pueblo llano, plebe, plebe, común.
Qui l’a inventé et les différences internes
Les secteurs qui composaient ce tiers état étaient, d’une part la paysannerie, qui constituait la majorité de la population, communément enrôlée dans le servage ou dans le régime manorial, et d’autre part la bourgeoisie, qui était les habitants des villes, théoriquement libres, à la différence des paysans qui ne l’étaient pas de fait ; tandis que les bourgeois faisaient partie de la bourgeoisie : les artisans de chaque métier organisés à leur tour en guildes, les marchands et les négociants, qui avaient également une organisation similaire à celle des paysans, surtout dans les villes et périodiquement dans les foires, et enfin la plèbe urbaine. En général, il y avait de grandes différences de richesse entre les membres du tiers état, puisque par exemple dans la paysannerie, il y avait les riches fermiers qui étaient propriétaires ou, à défaut, locataires de grandes exploitations, et au contraire, les laboureurs, qui appartenaient au même groupe mais ne possédaient même pas les outils du sol.
Il existe également d’importantes différences au sein de la bourgeoisie elle-même, entre la haute et la basse bourgeoisie. Pour donner une idée approximative, les membres les plus riches du troisième pouvoir étaient encore plus puissants que la petite noblesse.
Cependant, bien qu’étant le secteur majoritaire de la population, dans certaines situations, ils n’avaient pas de droits et étaient soumis aux décisions des monarques et des autres domaines.
Dans le cas français, à l’époque de l’absolutisme monarchique, le tiers état était évidemment considéré comme faisant partie intégrante de la société, mais il ne bénéficiait d’aucun privilège, et était même certainement relégué en termes de reconnaissance de droits par rapport aux états les plus importants et considérés comme supérieurs, tels que la noblesse et le clergé.
Rôle substantiel à l’instigation de la Révolution française pour obtenir leur liberté et étendre leurs droits.
À la veille et à la fin de la Révolution française (1789), le tiers état a joué un rôle fondamental dans la diffusion des nouvelles idées et, bien sûr, dans le soutien au soulèvement révolutionnaire visant à renverser définitivement la monarchie, car c’est ainsi qu’il a été possible de réaliser le droit et de limiter la suprématie historique détenue par le clergé et la noblesse.
Comme nous l’avons déjà souligné, elle était composée d’un large éventail de métiers et de professions qui étaient sans aucun doute le moteur économique de l’époque et qui, en tant que tels, voulaient être entendus et représentés dans l’État.
Petit à petit, le Troisième État a accumulé de l’argent qui lui a permis de promouvoir des changements dans l’état politique et économique actuel, en plus de la révolution qui était en cours, bien sûr.
La discrimination et le rejet qu’elle subit de la part de la monarchie l’amènent à la combattre à tout prix et à promouvoir surtout le corporatisme qui régit les professions, les arts et les métiers sous l’ancien régime, et qui porte bien sûr atteinte à sa liberté de travail.
Ils souhaitent également que les interdictions d’accès aux fonctions publiques et à l’armée soient abolies, car elles sont destinées uniquement aux classes supérieures.
Le triomphe de la Révolution française est en quelque sorte le triomphe du tiers état et de ses revendications pour une plus grande reconnaissance sociale et politique et une plus grande liberté.
A tel point qu’elle est devenue la classe dominante après ce tournant de l’histoire.
Leur autorité était soutenue par les idées des Lumières et aussi par la richesse qu’ils ont pu accumuler.
Toutes leurs revendications, telles que la liberté, la sécurité juridique et la propriété, ont fini par être reconnues et établies dans la célèbre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, que l’Assemblée réunie en août 1789 a reconnue et approuvée.