Qu’est ce que : Définition du rendu

Ce ‘mot’ est devenu mondialement célèbre lorsque le film Titanic, avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, a été présenté au grand public, car il s’agissait du premier film dans lequel une grande partie des images avait été générée par ordinateur dans le but de les rendre réalistes, c’est-à-dire de transporter le public dans un scénario qui n’existait pas réellement, qui avait été imaginé et rendu virtuel pour le film.

Il a été expliqué que les images du célèbre navire infortuné avaient été ‘rendues’, c’est-à-dire qu’elles avaient été générées par ordinateur et traitées de telle sorte que des ombres et des lumières avaient été calculées sur elles pour leur donner un aspect réel.

Le détail des ombres et des hautes lumières est important, car ce sont des éléments que nous rencontrons si nous regardons n’importe où, dans le monde réel, et qui se reflètent dans les films.
Ce ne sont pas les seuls éléments que nous devons prendre en compte lors du rendu (c’est ainsi que l’on appelle l’action de créer une image de synthèse à l’aide de techniques de rendu), car nous devons également tenir compte d’éléments tels que les réflexions sur des surfaces métalliques polies, par exemple.

Afin d’obtenir une image rendue, nous devons d’abord générer les éléments de base

Habituellement, les éléments qui composent une image à rendre sont constitués de polygones car, avec plusieurs millions d’entre eux, il est possible de représenter n’importe quelle structure ou figure.

La texturation est un processus par lequel des textures sont appliquées aux éléments qui composent une image afin qu’ils soient identiques aux éléments réels.

Ces textures sont comme des ‘peaux’ qui sont appliquées aux surfaces, imitant l’aspect de divers matériaux. Ainsi, par exemple, nous aurons des textures qui imitent le bois, le métal, le ciment ou la peau d’une pomme pour nos différents éléments.

Les techniques de raytracing nous permettent de calculer comment la lumière tombe sur les différents éléments qui composent l’image et, à partir de là, de montrer les ombres, les réflexions et les illuminations.

Le nom de cette technique est très révélateur de ce qu’elle fait, puisqu’il s’agit de tracer les rayons provenant d’une ou plusieurs sources lumineuses (par exemple, le soleil, les projecteurs, etc.) pour calculer leur impact sur les différents objets exposés à leur influence, et l’effet visuel qu’ils ont sur eux.
La lumière n’agit pas de la même manière lorsqu’elle frappe une surface métallique polie que sur du bois, par exemple.
L’éclairage étant l’un des éléments les plus importants de toute image, il existe de nombreuses autres techniques qui sont appliquées à des aspects spécifiques de celle-ci.

En outre, si nous parlons d’animations, nous devons également prendre en compte les effets des collisions, des fluides ou des gaz.

Ce qui est fait dans les films avec beaucoup d’effets spéciaux lorsque les animations générées par ordinateur sont rendues pour qu’elles aient l’air réelles et intégrées dans le film.
Pour ces calculs et effets, on utilise des applications compliquées qui sont exécutées sur des ordinateurs puissants, généralement de grands serveurs de calcul, des superordinateurs, et qui fonctionnent à partir de stations de travail. Ces programmes sont, entre autres, 3DS Max, Blender, Cinema 4D, Maya ou SolidWorks.