Définition du droit de réponse

Qu’est ce que : Définition du droit de réponse

Dans les médias, des informations sont diffusées sur les personnes et ce qui est dit ne correspond pas toujours à la vérité. C’est pourquoi le cadre juridique de nombreuses nations et la déclaration universelle des droits de l’homme prévoient un droit de réponse. Comme le terme lui-même l’indique, il s’agit de reconnaître à toute personne le droit de se défendre contre une éventuelle diffamation ou injure.Avec la reconnaissance de ce droit, il est possible de défendre l’honneur, la dignité et l’intégrité de l’individu. Il s’agit également d’un droit directement lié à la liberté d’expression.

Un mécanisme juridique pour lutter contre la diffusion de fausses informations

Les médias sont protégés par la liberté d’expression pour informer la société dans son ensemble de tout ce qui peut présenter un intérêt. Cependant, il arrive que les informations diffusées soient inexactes ou carrément fausses. Si ces informations portent atteinte à l’image d’une personne, celle-ci peut bénéficier d’un droit de réponse. La personne qui estime avoir été traitée injustement a la possibilité de se défendre, et la personne qui estime avoir été affectée par des informations inexactes ou fausses à son sujet a la possibilité de s’exprimer librement afin de rectifier ce qui a été dit à son sujet. Pour que le droit de réponse soit effectif, la personne en question doit avoir accès à la source de l’information qui l’a offensée. De même, la loi prévoit que la personne qui s’estime offensée dans un sens ou dans un autre peut utiliser le média qui l’a offensée de manière égale et analogue.

La reconnaissance de ce droit est considérée comme une avancée juridique.

Les médias informent dans le cadre général de la liberté d’expression. D’autre part, les citoyens ont le droit d’être informés avec des critères de véracité. Elle vise à équilibrer ces deux réalités, car sans possibilité de rectification, les citoyens pourraient recevoir des informations biaisées, inexactes ou fausses.
Elle doit être comprise dans le cadre général de la libre expression des idées. Ainsi, si tous les citoyens, sans distinction, peuvent s’exprimer librement, il est logique qu’il existe une législation pour protéger cette liberté.

Elle vise à prévenir les abus des médias.

En d’autres termes, les différents médias s’expriment librement, mais cela ne signifie pas qu’ils peuvent diffuser des faussetés en toute impunité et sans aucune limite.
La reconnaissance de ce droit sert précisément de limite légale pour contrer la diffusion de fausses informations dans les médias.
Enfin, il convient de noter que la possibilité de répondre ne se réfère qu’à la diffusion de fausses informations et non de simples opinions (les déclarations de faits sont sujettes à une éventuelle rectification, mais pas les opinions de nature subjective).