Définition du consentement

Qu’est ce que : Définition du consentement

Lorsque nous autorisons ou donnons la permission à quelqu’un de faire ou de réaliser quelque chose, une activité, de fréquenter un certain lieu, entre autres options, ce que nous faisons c’est donner notre consentement, qui n’est rien d’autre que l’acceptation, l’approbation consentante de celui-ci. En d’autres termes, le concept de consentement dans notre langue est largement utilisé pour exprimer le consentement que nous avons pour quelque chose ou quelqu’un.Ainsi, par exemple, si un père autorise le mariage de sa fille mineure, il s’agit du consentement que ce père donne à sa fille pour qu’elle puisse effectivement se marier.
En revanche, un patron peut donner son accord pour que son employé s’absente du bureau en raison de l’opération de sa mère.
Comme le montrent les exemples ci-dessus, le terme ‘consentement’ est d’un usage courant dans notre langue et peut être utilisé dans tout contexte dans lequel on souhaite exprimer son assentiment ou son consentement à quelque chose.
Toutefois, il est important de souligner que le fait de donner son consentement n’implique pas toujours un accord total avec ce qui est approuvé. Souvent, on peut avoir une opinion contraire à ce que l’on accepte, mais en raison de quelque chose de spécial, on décide de l’accepter.
Ainsi, les parents peuvent ne pas approuver le fait que leur fille épouse un homme plus âgé à l’âge de 17 ans, mais ils y consentent quand même parce qu’ils ne veulent pas se disputer, se battre ou mettre à mal leur relation avec leur fille. S’ils ne donnaient pas leur consentement, leur fille se mettrait probablement en colère et cela déclencherait une dispute familiale. Le consentement est donc souvent donné pour éviter des conséquences désagréables, même s’ils ne sont pas d’accord avec la situation.
Ces dernières années, en raison de la diffusion que les affaires de viol ont eu et continuent d’avoir à travers les médias, le concept qui nous préoccupe a été intégré au débat, puisque dans de nombreux cas, la victime du viol doit prouver qu’elle n’a pas consenti à la relation sexuelle.
Il est évident que lorsque la force et la violence sont impliquées, il ne peut jamais être question de consentement.