Qu’est ce que : Définition du B2C
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- 1 Qu’est ce que : Définition du B2C
- 1.1 L’acronyme B2C signifie Business to consumer, de l’entreprise (ou commerce) au consommateur, et désigne la relation directe établie entre les deux entités.
- 1.2 L’adoption d’un modèle B2C ne ferme pas la porte à son complément par un modèle traditionnel B2B (Business to Business).
- 1.3 L’adoption d’un modèle B2C implique de disposer de personnel et de ressources pour fournir des services après-vente, ainsi que d’un marketing et d’une publicité axés sur les ventes.
- 1.4 Les technologies de l’information et de la communication, notamment l’internet et les boutiques en ligne, ont constitué la dernière révolution dans le commerce, y compris dans le domaine du B2C.
Avec la popularisation de l’utilisation d’Internet, nous avons assisté à des changements dans tous les secteurs, y compris le secteur commercial. Le principal changement dans ce secteur a été la relation entre le consommateur ou le client, et l’entreprise qui fournit le produit ou le service, et il s’est matérialisé par un acronyme : B2C.
L’acronyme B2C signifie Business to consumer, de l’entreprise (ou commerce) au consommateur, et désigne la relation directe établie entre les deux entités.
Le B2C consiste à supprimer les intermédiaires, c’est-à-dire que le fabricant ou l’intégrateur vend ses produits directement au consommateur au lieu de les distribuer dans des magasins.
Deux exemples paradigmatiques de cette façon de faire sont Apple et Dell. Les deux sociétés vendent actuellement directement au consommateur/client par l’intermédiaire de leurs sites web respectifs et, dans le cas d’Apple, également par l’intermédiaire de leurs Apple Stores, qui sont situés dans le monde entier.
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L’adoption d’un modèle B2C ne ferme pas la porte à son complément par un modèle traditionnel B2B (Business to Business).
Le modèle B2B fait référence aux ventes par l’intermédiaire de détaillants, c’est-à-dire que le producteur ne vend pas directement aux consommateurs finaux, mais distribue à des magasins qui effectuent la vente et certains services après-vente.
Pour revenir aux deux exemples que j’ai donnés précédemment, il est possible de trouver des ordinateurs Dell et Apple dans plusieurs grandes chaînes de magasins d’informatique et de technologie, mais pas dans toutes ; les deux fabricants mettent des barrières ou, directement, empêchent quiconque de vendre leurs produits, afin d’assurer le contrôle de la manière dont cela se fait.
L’adoption d’un modèle B2C implique de disposer de personnel et de ressources pour fournir des services après-vente, ainsi que d’un marketing et d’une publicité axés sur les ventes.
Ces tâches, traditionnellement accomplies par les détaillants, doivent être assumées, dans le nouveau modèle, par l’entreprise de fabrication elle-même.
Bien que, d’après ce qui a été expliqué, le modèle B2C puisse sembler réservé aux grandes multinationales, la vérité est qu’il s’agit d’une manière de vendre qui a été pratiquée toute notre vie, sans pour autant l’étiqueter avec ces acronymes, ni même réaliser sa signification et son importance.
Ainsi, par exemple, les marchés qui se tiennent dans les villes depuis l’Antiquité, où les agriculteurs et les artisans vendent leurs produits, sont un parfait exemple de commerce B2C.
La généralisation du B2B est en fait beaucoup plus tardive, et nous la devons en grande partie à la révolution industrielle, qui a permis la création d’usines hautement automatisées produisant de grandes quantités de biens de consommation à grande vitesse.
Les technologies de l’information et de la communication, notamment l’internet et les boutiques en ligne, ont constitué la dernière révolution dans le commerce, y compris dans le domaine du B2C.
Grâce à cela, n’importe quel individu peut vendre, en l’ayant bien planifié (en termes de transport et de coûts) à n’importe quel endroit du monde, grâce à la vitrine mondiale que constitue le fait d’avoir une boutique sur Internet.