Définition des divisions militaires

Qu’est ce que : Définition des divisions militaires

Des batailles rangées de l’antiquité classique à nos jours, l’organisation des armées a beaucoup évolué, et aujourd’hui on peut voir l’organisation d’une troupe composée d’unités dont les noms nous sont tous familiers : escadron, régiment ou division.Le dernier de ces mots, division, est peut-être le plus populaire, bien qu’il s’agisse d’un terme récent dans le lexique militaire, mais ses racines remontent dans l’histoire aux légions romaines, l’unité la plus similaire à plusieurs égards.

Une division est une unité militaire, généralement orientée pour fournir une capacité particulière à l’ensemble de l’armée (infanterie, blindés, etc.), mais suffisamment équipée et aménagée pour opérer indépendamment sur le terrain.

Il s’agirait d’une sorte de ‘mini-armée’, avec sa propre chaîne de commandement, ses services de santé, sa logistique, etc.

L’effectif d’une division dépend de chaque armée, mais se situe généralement entre 10 000 et 20 000 hommes.

-Le personnel affecté aux divisions varie également au sein de chaque armée et en fonction de l’action qu’elles ont connue ; au cours de la guerre, si une division a été décimée au combat, elle compte toujours comme une unité pour le commandement (compte tenu de ses capacités offensives et défensives réduites).

Avec des différences notables, nous pouvons faire remonter l’histoire des divisions militaires aux phalanges macédoniennes et, surtout, aux légions romaines, bien que l’histoire des divisions modernes telles que nous les connaissons aujourd’hui vienne de la guerre d’indépendance française.

Le succès de la nouvelle organisation et de la nouvelle structure militaires tout au long des campagnes napoléoniennes qui suivront verra le modèle divisionnaire se répandre dans les armées du début et du milieu du XIXe siècle.
La spécialisation croissante de l’artisanat militaire, ainsi que l’apparition de nouveaux types d’armes et les changements tactiques qui en découlent, ont fait que la division s’est adaptée aux besoins des armées.

Tout au long de l’histoire, les divisions se sont spécialisées.

Ainsi, nous trouvons des divisions d’infanterie et de cavalerie lors de la Première Guerre mondiale, et avec l’apparition des chars, des divisions blindées lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Le concept de cavalerie n’est pas mort non plus, c’est juste que le cheval n’est plus utilisé comme moyen de transport et arme de combat, étant remplacé par des voitures blindées ou des hélicoptères.
L’armée américaine maintient toujours des divisions de cavalerie basées sur ces concepts, et particulièrement célèbre est sa ‘cavalerie aérienne’, créée pendant la guerre du Vietnam.
Le concept des divisions de cavalerie modernes est celui d’un mouvement et d’une attaque rapides, tout comme les chevaux l’étaient jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
Les divisions d’artillerie existent également dans certaines doctrines militaires, comme dans le cas de l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, ou de l’armée de la République populaire de Chine, historiquement et aujourd’hui.

Ces dernières années, et depuis juste après l’invasion américaine de l’Irak, avec l’insurrection et la nécessité de développer des tactiques de contre-insurrection qui nécessitent des unités plus petites et plus flexibles sur le terrain, avec une autre approche de la guerre, le concept de division a commencé à être remis en question par les experts et les analystes.

De nombreuses armées s’organisent déjà (ou, du moins, organisent une grande partie de leurs troupes) en régiments (cas britannique) ou en brigades (cas français) comme unités de base au lieu de la division.
Dans le cas d’une guerre conventionnelle, il serait habituel de former une armée centrale forte avec quelques divisions et un grand nombre de forces auxiliaires en régiments ou brigades.