Qu’est ce que : Définition de travail
Le travail est l’effort fourni par les êtres humains en vue de produire des richesses. D’un point de vue théorique, ce thème a été abordé sous différents angles, qu’ils soient économiques, sociaux ou historiques, principalement en raison de sa portée pertinente en termes de développement de l’humanité.
Au début de l’histoire, et pendant des milliers d’années, le travail était principalement effectué par une main-d’œuvre esclave, appartenant à un propriétaire qui avait le droit de jouir ou d’usufruiter des biens produits. Ainsi, l’esclave était traité comme une marchandise comme une autre, avec la possibilité d’être acheté ou vendu. Cette situation remonte à la civilisation grecque, à l’Empire romain et à la traite des esclaves lors de la conquête de l’Amérique. Cet état particulier du travail a pris fin au XIXe siècle (du moins de manière autorisée).
Auparavant, au Moyen Âge, le régime féodal s’était développé, où l’esclavage était exclu. Dans ce cas, le travail était appelé servage, les serfs étant des hommes libres, car bien qu’ils soient limités dans leurs actions, leurs personnes ne sont pas la propriété d’un autre. Fondamentalement, à cette époque et sous cette forme d’organisation sociale, le travailleur (serf) passait un contrat avec un seigneur féodal dans lequel il s’engageait à travailler en échange d’une protection. C’est le précédent le plus proche de la forme de ce que nous appelons aujourd’hui le travail. Un aspect important du travail est la définition entre ‘manuel’ et ‘intellectuel’. Qu’est-ce que cela signifie ? Le travail manuel est celui qui s’est développé depuis l’apparition de l’être humain en tant que personne capable de ‘travail mécanique’, et cela va des esclaves aux hommes qui ont travaillé avec les premières machines à vapeur à l’époque de la révolution industrielle anglaise. Toutefois, ce type de travail n’appartient pas au passé, puisqu’il est encore bien vivant aujourd’hui. Pensez, par exemple, aux métallurgistes ou aux mécaniciens.
Mais durant l’après-guerre, une nouvelle forme de travail a commencé à se développer : l’intellectuel’, avec l’émergence des ‘cols blancs’, comme on appelle ce type d’emplois. Et ce, grâce à la notion de ‘plus-value’, également introduite à cette époque, qui est la même que celle que nous connaissons sous le nom de ‘valeur ajoutée’ : c’est le développement de la science et de la technologie qui améliore et optimise les produits manufacturés. Outre les biens, l’idée de ‘services’, qui sont tous les biens ‘intangibles’ (que l’on ne peut pas toucher) que l’on peut acheter, comme les forfaits touristiques, les assurances-vie ou l’engagement d’un spécialiste pour réparer un PC, commence également à s’imposer à notre époque.
Aujourd’hui, le travail est effectué en échange d’un salaire. Le travailleur vend sa force de travail sur le marché et reçoit une rémunération pour celle-ci. L’employeur, quant à lui, engage du personnel dans le but de réaliser des bénéfices. Les intérêts des travailleurs sont protégés par les syndicats, qui négocient collectivement les salaires en fonction du secteur concerné. En plus de cette protection, les travailleurs sont protégés par un ensemble de lois sur le travail. En ce sens, les changements qui ont eu lieu pendant l’État providence, ou ce qui est devenu l’État providence, sont remarquables. Dans les années 1930 et 1970, l’État était très interventionniste, équilibrant les différences d’intérêts entre les capitalistes (le marché) et les travailleurs (les salariés). Au cours de cette période, les travailleurs ont obtenu de grandes avancées pour améliorer leurs conditions de travail, comme les congés payés, les horaires fixes, les jours de congé pour profiter de la famille et des loisirs.
Les politiques néolibérales mises en place entre les années 1980 et 1990 ont minimisé certains de ces gains en matière d’avantages sociaux, comme, par exemple, la flexibilisation du travail : grâce à cette politique, l’État profite aux capitalistes, qui peuvent licencier un travailleur de leur entreprise en lui versant une indemnité inférieure à celle qui était versée auparavant lors de la rupture du contrat de travail.
Le manque de travail ou le chômage est l’un des maux sociaux et économiques que les États doivent combattre. D’un point de vue économique, c’est une forme de gaspillage de ressources précieuses, et d’un point de vue social, cela conduit à la pauvreté et à la misère.
Le travail est consacré par les Nations unies comme un droit de l’homme, en vertu duquel chacun (c’est-à-dire chaque habitant de cette planète) a la liberté de choisir un emploi, de bénéficier de bonnes conditions de travail et, bien entendu, toute forme d’esclavage ou de servitude est abolie.