Qu’est ce que : Définition de Australopithecus
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Le mot australopithèque désigne le genre aujourd’hui disparu des primates hominidés, comme on appelle la famille biologique qui comprend les grands singes et l’homme.
Genre de primate hominidé éteint
Il convient de noter que, pour simplifier l’expression, le terme a été abrégé en australopithèque.
Origines, caractéristiques et découvertes qui ont conduit à la découverte de ses caractéristiques et de sa proximité avec l’homme.
L’origine de l’australopithèque remonte à environ quatre millions d’années, en Afrique, surtout dans les régions au climat tropical, et sa disparition physique s’est produite il y a environ deux millions d’années.
L’une des caractéristiques les plus pertinentes de ce genre était leur mouvement bipède, c’est-à-dire qu’ils avaient deux pieds qui leur permettaient de se déplacer et de marcher debout comme nous, les humains, le faisons aujourd’hui.
La taille de leur cerveau était similaire à celle des singes actuels et représentait 35 % de la taille de l’homme moderne. Leur constitution physique se distinguait par sa minceur et sa petitesse, avec un dimorphisme sexuel prononcé qui impliquait une taille beaucoup plus grande dans le cas des mâles, les femelles étant encore plus petites.
Leur régime alimentaire était basé sur les feuilles et les fruits.
Il existe différentes espèces au sein de la branche des australopithèques : l’afarenis, l’anamensis, le bahrelghazali, l’africanus, le garhi et le sediba, ce dernier se distinguant particulièrement des autres parce qu’il est l’australopithèque le plus récent historiquement parlant, il est donc l’un des ancêtres les plus directs des êtres humains actuels.
Sediba australopithecus, la sous-espèce la plus proche de l’être humain
Australopithecus sediba est une espèce éteinte comme les autres branches du groupe des australopithèques.
L’unique découverte de cette espèce remonte à près de deux millions d’années, ayant vécu pendant la Calabre, qui est la division des temps géologiques correspondant au deuxième âge et étage du Pléistocène (moyen) qui appartient à la période quaternaire.
Le premier spécimen de cette espèce a été trouvé à Johannesburg en 2008 par le fils de l’explorateur et paléontologue américain Lee Berger, qui l’a trouvé en accompagnant son père dans son exploration.
Ses restes dépassaient d’une roche et l’annonce de sa découverte n’a eu lieu qu’en 2010, après quoi d’autres restes ont continué à apparaître, ce qui nous a permis d’avancer dans notre connaissance de cette espèce d’australopithèque qui, comme nous l’avons déjà dit, est la plus proche de l’homme dans le temps, et pour cette raison, c’est celle qui a attiré le plus d’attention.
Les pièces trouvées, grâce aux avantages des nouvelles technologies d’aujourd’hui, ont été introduites dans un scanner qui a révélé des informations importantes à leur sujet, comme, par exemple, qu’ils avaient un fémur complet, des côtes, des vertèbres et bien d’autres parties pertinentes dans leurs membres.
L’étude de leur cerveau a révélé qu’ils avaient un petit cerveau, d’environ 420-450 CC, et certainement de longs bras, caractéristiques des australopithèques, mais aussi un visage très évolué avec un nez et des dents plutôt petits.
Le long bassin et les longues jambes ont permis aux australopithèques de marcher debout.
Toutes ces informations étudiées ont permis aux experts de déduire que cette espèce était capable de marcher et même vraisemblablement de courir comme nous, les humains.
Une caractéristique unique est la présence d’un pouce extra long et de doigts très forts, ce qui a permis de supposer que cette espèce a été la première à créer des outils il y a un peu moins de deux millions d’années.
Les spécialistes s’accordent à dire que l’australopithèque a été une pièce maîtresse dans l’évolution des êtres humains, puisqu’il est l’une des espèces qui a donné naissance à l’homo, en Afrique (l’être humain moderne) et qui, à son tour, a été le point de départ de l’homo habilis, de l’homo ergaster et de l’homo sapiens, sapiens.