Définition de Lackey

Qu’est ce que : Définition de Lackey

Le mot laquais permet de désigner celui ou celle qui se caractérise par le fait d’être bas, vil, méprisable, c’est-à-dire que quelqu’un de mauvais, qui trompe un autre de sa confiance sera considéré comme un laquais, de même, quelque chose qui nous déplaît peut être ainsi désigné.

Celui ou celle qui est méprisable

Il est à noter qu’autrefois, le mot valet de pied désignait le serviteur, le majordome, l’employé, qui accompagnait son maître à pied, en voiture ou à cheval, selon le cas.

Serviteur, majordome

Si l’on remonte au Moyen Âge, le valet de pied était l’individu soumis au seigneur féodal et devait lui être fidèle à tout moment. En retour, le seigneur lui accordait sa protection, lui fournissait les éléments de travail et, bien sûr, le logeait et le nourrissait.

Synonyme d’esclave : lorsque la volonté du sujet est outrepassée et qu’on en dispose pour son profit personnel.

Il est également vrai que ce concept était et est souvent utilisé comme synonyme d’employé ou d’esclave, car le mot a toujours été lié à l’idée de servir un autre.Quelqu’un est considéré comme un esclave lorsque sa vie et ses décisions ne dépendent pas de lui mais que c’est une autre personne qui décide de ce qu’il fait ou dit et qui a l’autorité et le pouvoir ; c’est une relation dans laquelle l’esclave est soumis et dominé.
Dans certains cas, si la personne ne peut être maîtrisée, la violence peut être utilisée pour parvenir à la soumettre.
Dans l’esclavage, l’homme n’est pas libre et devient la propriété d’une autre personne, qui décide de son destin et de tout ce qui le concerne ; son moi, sa décision, sont supprimés.
Le maître est le maître de son esclave et lui impose sa volonté.
Nous devons dire qu’aujourd’hui, ce scénario est considéré comme absolument contraire aux droits de l’homme et, bien sûr, partout où il sera vu, il sera condamné par la majorité des gens.
Or, à l’époque susmentionnée du Moyen Âge et même un peu plus tôt, à l’époque romaine et grecque, l’esclavage était une situation courante et acceptée.
Pour les Grecs, par exemple, bien qu’ils soient autorisés à exercer diverses activités, ils ne se voient pas reconnaître de droits et ne peuvent pas participer à la vie publique ; et pour les Romains, il était courant que leurs adversaires capturés lors des guerres soient soumis à l’esclavage.
Même le trafic d’êtres humains a été légitimé, notamment les habitants noirs d’Afrique qui ont le plus souffert de cette situation.
L’esclave garantissait au seigneur ou au maître une main-d’œuvre permanente à son service, et ce, bien sûr, à un prix modique, puisqu’il n’avait qu’à lui fournir un endroit où dormir et de la nourriture.
Bien qu’au XXIe siècle, l’esclavage ait été aboli pratiquement partout sur la planète, il continue d’être exercé de manière voilée et illégale, par exemple à travers l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, un fléau surtout dans les pays sous-développés.

Soldat accompagnant le chevalier à la guerre

Dans l’armée, on appelait fantassin un soldat à pied qui était armé d’une arbalète et dont la mission était d’accompagner un chevalier à la guerre.

Personnel servile avec un autre

De nos jours, il est également courant d’utiliser le mot pour décrire une personne servile envers une autre, généralement lorsqu’un employé sert son patron constamment, à tout moment et en tout lieu, et ne le contredit jamais dans tout ce qu’il fait, dit ou demande, même si c’est une folie.
C’est en politique que l’on trouve le plus souvent ce type de situation, car ce sont précisément les gens de pouvoir qui s’entourent de laquais pour rester fermes dans leur autorité.
Un conseiller, un secrétaire d’État, un ministre, entre autres, peuvent s’ériger en laquais du président d’une nation et, de cette manière, en soutenant et en validant chaque décision et chaque mot, ils parviennent à devenir des alliés indispensables qui, en retour, reçoivent ses faveurs et une récompense financière pour le service rendu.
Ceux qui agissent de la sorte ne se soucient pas d’être soumis et abaissés aux plus méprisables, par qui ils flattent, aux remarques les plus ignobles, car l’idée est que plus ils se soumettent et se soumettent, plus ils obtiendront la sympathie et la faveur de leur patron.