Définition de la thermorégulation

Qu’est ce que : Définition de la thermorégulation

Dans le domaine de la biologie, il existe des principes généraux qui concernent tous les êtres vivants. L’une d’entre elles est l’autorégulation. Il s’agit de la capacité de tous les êtres vivants à réguler leur température corporelle. La température d’un organisme dépend de l’entrée et de la sortie de chaleur dans cet organisme.

Organismes homothermes et poikilothermes

Les premiers sont ceux qui maintiennent leur température corporelle dans des paramètres constants. Ces derniers sont ceux qui présentent une température avec de grandes variations en fonction des changements de température qui se produisent dans l’environnement naturel.

Une autre façon de classifier

Les endothermes sont des organismes qui régulent leur température corporelle par des processus physiologiques. Les ectothermes, quant à eux, sont ceux qui régulent leur température par une sorte de stratégie ou de comportement.

Principaux mécanismes de régulation

Certains organismes ont recours à la perte de chaleur (par exemple, par la transpiration de la peau, les fluides sont perdus et cela entraîne une baisse de la température corporelle). Un autre mécanisme est la conservation de la température (par exemple, par la vasodilatation). Une autre forme d’autorégulation est la vasoconstriction, qui permet de ne pas perdre la température associée au sang. Les mécanismes comportementaux font référence à l’utilisation de différentes sources de chaleur pouvant être obtenues de l’environnement (de nombreux animaux se réchauffent en recherchant la lumière du soleil, tandis que d’autres évitent la chaleur en s’abritant sous terre).

Chez les humains

L’être humain maintient une température constante comprise entre 36,5 et 37,5 degrés Celsius, et si l’on observe un changement en dessous ou au-dessus de ce paramètre, cela signifie qu’il y a une sorte de perturbation (par exemple, une infection ou une hypothermie).
L’hypothalamus est la structure cérébrale chargée de l’autorégulation. Ainsi, s’il fait très chaud dans l’environnement extérieur, notre organisme a tendance à réduire la circulation sanguine. Si la température de l’environnement est basse, le corps réagit en frissonnant et génère ainsi une certaine quantité de chaleur corporelle.
En revanche, lorsque le froid est intense, les mains et les pieds sont les premiers à en subir les effets, car l’hypothalamus donne l’ordre de protéger les organes vitaux.

Pour que les mécanismes d’autorégulation fonctionnent correctement, nous devons adopter deux stratégies complémentaires :

1) porter des vêtements appropriés à chaque circonstance, et
2) se nourrir et s’hydrater correctement.