Définition de la syllabe

Qu’est ce que : Définition de la syllabe

Dans la communication, qu’elle se fasse par le biais du langage écrit ou parlé, on retrouve une figure de base appelée la syllabe. La syllabe est la plus petite unité en laquelle un mot peut être divisé. Bien que nous trouvions de nombreuses exceptions aux règles de la phonologie, on peut dire qu’en général la syllabe est l’union d’une voyelle avec une consonne. Ainsi, lorsque nous avons le mot folie, nous trouvons trois syllabes différentes : lo, cu et ra.La phonologie organise la langue sur la base des sons et c’est pourquoi il est plus facile d’établir un système basé sur la division de chaque mot en parties plus ou moins égales. Chaque syllabe est une petite partie du mot et il y a quelques règles à suivre qui servent à comprendre comment diviser correctement chaque mot, bien qu’il y ait des exceptions à ces règles. Ainsi, il est normal que chaque syllabe soit composée d’une voyelle et d’une consonne, bien que l’on trouve également des cas de syllabes formées uniquement par une voyelle (comme par exemple dans le mot amour : amor), de même qu’il est également possible de trouver des syllabes comportant plus d’une consonne ou d’une voyelle, cependant, il n’est pas possible de trouver des syllabes formées uniquement par des consonnes. Dans le cas de mots courts tels que trois, deux ou mauvais, aucune division n’est effectuée, car cela laisserait de toute façon une syllabe sans voyelle. Les syllabes peuvent également ne pas être divisées régulièrement en présence de diphtongues. Une diphtongue est l’union de deux voyelles ensemble, par exemple dans le mot tarte. Dans ce cas, le mot lui-même est considéré comme une seule syllabe et il n’est pas possible de diviser la tarte car les diphtongues ne se séparent jamais.
Les syllabes sont composées de trois éléments : le noyau de la syllabe (la partie la plus importante ou la plus sonore de la syllabe), l’attaque de la syllabe (la partie qui précède le noyau et qui est moins sonore) et la coda (la partie finale). Un exemple de ces trois parties est le mot dix : la diphtongue ie prend la place du noyau, tandis que le d est l’attaque syllabique et le z la coda.