Qu’est ce que : Définition de la révolution de mai 1810
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Depuis l’arrivée des Français sur le continent américain à la fin du XVe siècle, un régime de domination coloniale s’est imposé. Le territoire de l’actuelle Argentine, de l’Uruguay, du Paraguay, de la Bolivie, d’une petite partie du nord du Chili et d’une partie du Brésil était le territoire de la vice-royauté du Rio de la Plata.Pendant ce temps, au début du XIXe siècle en Europe, la Grande-Bretagne et la France s’affrontent, se disputant l’hégémonie internationale (la France domine de vastes territoires européens et la Grande-Bretagne impose son pouvoir sur les mers).
Pour affaiblir les Britanniques, la France impose un blocus continental et aucune marchandise britannique ne peut entrer sur le continent européen. Par conséquent, la Grande-Bretagne avait intérêt à envahir le Rio de la Plata. Logiquement, cela a conduit à un affaiblissement du pouvoir français sur leurs territoires coloniaux.
Le début de la Révolution de 1810
En Argentine, des groupes d’intellectuels (dont Mariano Moreno et Manuel Belgrano) commencent à s’organiser pour renverser le vice-roi Cisneros et obtenir la liberté en tant que nation. À l’époque, le roi Ferdinand VII est emprisonné en France, ce qui incite les citoyens à s’organiser en juntes pour demander une plus grande autonomie. Enfin, la décision de démettre le vice-roi de ses fonctions et de former un gouvernement provisoire est approuvée lors du cabildo abierto du 22 mai.
Trois positions contradictoires
Dans ce contexte, il y avait trois positions dans le débat. La position franquiste représentée par l’évêque Benito Rué y Riega, qui estime que le vice-roi doit rester en fonction. La position du cabildo défendue par le général Pascual Ruiz Huidobro, qui pensait que le cabildo formé devait être l’institution qui assumait le gouvernement et défendait les droits du roi Fernando Vll. Enfin, la position des criollos révolutionnaires défendue par Juan José Pazo et Cornelio Saavedra entre autres, qui pensaient que le peuple devait assumer la souveraineté et élire un nouveau gouvernement.
Après un vote populaire, une junte gouvernementale est formée par le vice-roi Cisneros, Juan Nepocumeno Solá, Juan José Castelli, Cornelio Saavedra et José Santos de Incháurregui. Cependant, le peuple de Buenos Aires rejette le vice-roi Cisneros comme membre de la junte, et Cornelio Saavedra est nommé pour gouverner au nom du roi Ferdinand VII.
Après la réaction du peuple et des milices, le vice-roi Cisneros a finalement démissionné et la junte a été dissoute.
Finalement, le peuple de Buenos Aires a imposé sa volonté au cabildo et une nouvelle junte a été formée, qui est considérée comme le germe du premier gouvernement national qui aspirait à une indépendance totale vis-à-vis de l’Espagne.
En bref, cet épisode de l’histoire a été une révolution sociale et non un changement de régime politique.