Définition de la rétroactivité

Qu’est ce que : Définition de la rétroactivité

Lorsque l’on dit que quelque chose est rétroactif, cela implique qu’il fonctionne et a à la fois force et validité sur le passé.

Ce qui a force de loi dans le passé et qui doit être reconnu et appliqué s’il existe un jugement ou une décision qui le soutient.

En droit, le caractère rétroactif d’une règle ou d’un acte juridique implique qu’il ne s’appliquera pas seulement aux événements futurs mais aussi aux situations antérieures à sa promulgation.

Applications du concept

Par exemple, lors de la demande d’ouverture d’une procédure de retraite, une fois que la justice ou l’organisme compétent l’aura approuvée, la prestation sera considérée comme étant en vigueur. Par conséquent, même si la question bureaucratique met des mois à se concrétiser, lorsque la sentence sera définitive, le retraité recevra le paiement rétroactif, c’est-à-dire les mois précédents depuis l’approbation de la prestation.
En revanche, le concept est couramment utilisé dans le monde du travail en relation avec les paiements qu’un employeur doit effectuer à un employé.
Le paiement rétroactif implique la différence entre le montant d’argent payé à un employé et le montant qui aurait dû être payé à ce moment-là, il s’agit en quelque sorte d’une compensation à verser à l’employé, soit parce qu’il a intenté un procès ou toute autre procédure administrative pour faire reconnaître la différence en sa faveur, afin qu’il puisse récupérer la différence qui a été sous-payée, et qui lui était due, bien sûr.
La situation que nous venons de mentionner, qui est courante dans le domaine du travail, peut se produire en raison de différentes situations et il est évidemment du droit du travailleur de demander une indemnisation et de se conformer à la loi.
Parmi ces circonstances, on peut citer : la validité d’un accord qui prévoyait une augmentation de salaire qui, en fin de compte, ne s’est pas concrétisée dans la pratique ; les mises à jour de salaire dues à des conventions collectives ; l’absence de correspondance entre les conditions de travail de l’employé et le contrat ; ou encore le fait que l’employeur décide d’augmenter le salaire de son employé en reconnaissance de ses bons résultats et que cette augmentation est rétroactive à une certaine période que l’employeur établira en temps voulu.
Les augmentations salariales discutées et convenues lors des négociations syndicales, par exemple, sont souvent rétroactives, en fonction, bien sûr, des accords signés.
Par exemple, un cas concret aidera à mieux comprendre… Le gouvernement établit une augmentation de 30 % pour les enseignants en juin afin de compenser le scénario inflationniste, et cette augmentation est également rétroactive au mois de mars, lorsque les cours ont commencé.
Cela signifie que l’augmentation de 30 % décidée au niveau de la paritaria devra être ajoutée aux salaires versés entre mars et juin.
En tout état de cause, il s’agit d’une situation exceptionnelle car elle peut être en contradiction avec le principe de sécurité juridique que les personnes ont sur leurs droits et obligations.

Principe de non-rétroactivité

Le droit pénal est régi par le principe de non-rétroactivité, qui vise à protéger les citoyens contre une sanction ultérieure pour un acte qui n’était pas puni par la loi au moment où il a été commis. La non-rétroactivité susmentionnée n’est pas absolue, mais concerne uniquement les règles qui nuisent à l’accusé et non celles qui lui profitent, de sorte que si une infraction pénale est abrogée par une loi ultérieure, la règle la plus avantageuse peut être appliquée.