Définition de la métonymie

Qu’est ce que : Définition de la métonymie

Dans le langage poétique, dans les chansons ou dans la publicité, l’utilisation de figures rhétoriques ou de figures littéraires est courante. L’objectif est de créer un langage esthétiquement attrayant et suggestif. La métonymie est l’une de ces figures.En ce qui concerne sa signification étymologique, il vient du mot grec metonymia (le préfixe meta signifie à côté de et onoma signifie nom). Par conséquent, avec cette figure, une chose est nommée ou désignée par un autre nom.

Mécanismes habituels de la métonymie et quelques exemples

Comme la métaphore ou la synecdoque, la métonymie est un trope. Elle consiste à désigner une chose par le nom d’une autre, de telle sorte que l’effet soit pris pour la cause ou inversement (le signe pour la chose signifiée, l’auteur pour ses œuvres, etc.) Ces mécanismes sont visibles dans les exemples suivants : le soleil lui a fait mal (en réalité, ce qui lui a fait mal, c’est la chaleur du soleil), les ouvriers n’ont pas de pain (dans ce cas, le concept de pain est équivalent à celui de travail), il a mangé deux assiettes (il est entendu que ce qu’il a mangé est le contenu de deux assiettes) et il a juré fidélité au drapeau (dans ce cas, le symbole remplace la chose symbolisée, la patrie).

Dans le langage publicitaire, l’utilisation de métonymies est assez courante.

Cette figure de style est également utilisée dans la communication publicitaire par l’image. Pour ce faire, un objet ou une personne apparaît avec une connotation spécifique pour suggérer quelque chose. Ainsi, la légèreté des plumes peut être associée aux oreillers, une bouteille fait référence à son contenu ou une femme sensuelle fait allusion à la sensualité d’un produit.

La métaphore et la synecdoque sont similaires à la métonymie.

La ressource de la métaphore apparaît lorsque deux termes sont identifiés en présentant une certaine similitude. Normalement, un mot est utilisé pour en désigner un autre et il existe une relation étroite entre les deux. Dans toute métaphore, il y a trois composantes : l’élément comparé, la qualité commune qui permet la comparaison entre les termes comparés et le terme figuré. Ce mécanisme est illustré par les exemples suivants : Mariano Haro, le lion de Becerril (une personne est comparée à un animal, car les deux ont la qualité de la force) et le vainqueur a mérité les lauriers (ici les lauriers remplacent l’idée de triomphe).
La synecdoque présente également une relation entre deux objets ou concepts afin d’utiliser l’un pour l’autre. Dans cette figure, les relations existantes sont différentes, car une partie de quelque chose est prise comme si c’était le tout ou vice versa (par exemple, il a bu un sherry, il a bu un verre de trop ou tout le monde me demande de l’argent).