Définition de la loi périodique

Qu’est ce que : Définition de la loi périodique

La loi périodique est le fondement du tableau périodique des éléments, comme on appelle le schéma universel qui organise, classe et distribue les différents éléments chimiques existants en fonction de leurs caractéristiques et propriétés.

La base sur laquelle repose le tableau périodique des éléments.

Parallèlement, la loi périodique prévoit que les propriétés physiques et chimiques des éléments susmentionnés ont tendance à se répéter systématiquement à mesure que le numéro atomique des éléments augmente.

Tableau périodique : organisation des éléments chimiques dans l’ordre croissant du nombre d’atomes que chacun possède.

Le fameux tableau des éléments que nous étudions à l’école, en physique et en chimie, est un schéma qui classe les éléments chimiques selon leur ordre croissant en fonction du nombre d’atomes qu’ils possèdent.
Les colonnes verticales du tableau sont appelées groupes et contiennent des éléments ayant la même valence atomique et donc des propriétés similaires, tandis que les lignes horizontales, appelées périodes, regroupent des éléments ayant des propriétés différentes mais des masses similaires.

Comment ces connaissances ont-elles progressé : développements opportuns et progressifs.

Il convient de noter que tous ces concepts inhérents à la physique et à la chimie ont été développés de manière graduelle et progressive au cours du XIXe siècle.
Certains éléments, comme l’argent (Ag), l’or (Au), le cuivre (Cu), le plomb (Pb) et le mercure (Hg), étaient déjà bien connus dans l’Antiquité. La première découverte scientifique d’un élément a eu lieu au cours du 17e siècle, lorsque l’alchimiste Henning Brand a identifié pour la première fois l’élément phosphore (P).
Au siècle suivant, c’est-à-dire au XVIIIe siècle, de nouveaux éléments sont découverts, dont les plus importants sont les gaz, grâce au développement de la chimie pneumatique, notamment l’oxygène (O), l’azote (N) et l’hydrogène (H).
À cette époque, le chimiste français Antoine Lavoisier a rédigé une liste de substances simples qui comprenait déjà 33 éléments.
Au début du XIXe siècle, l’invention de la pile électrique a déclenché l’étude de nouveaux phénomènes chimiques et a conduit à la découverte d’autres éléments, tels que les métaux alcalins et alcalino-terreux.
En 1830, 55 éléments avaient déjà été identifiés.
Au milieu du XIXe siècle, avec l’invention d’un appareil appelé spectroscope, d’autres éléments ont été découverts, notamment ceux associés à la couleur de leurs raies spectrales, comme le césium, le thallium et le rubidium, pour n’en citer que quelques-uns.
Le spectroscope est un instrument utilisé pour observer et obtenir un spectre, qui est le résultat de la dispersion d’une série de radiations, de sons ou de phénomènes ondulatoires.
La similitude des propriétés chimiques et physiques de certains éléments a conduit certains scientifiques de l’époque à décider de les ranger de manière systématique, de les regrouper selon certains critères.
L’antécédent le plus lointain de la loi qui nous occupe est la célèbre loi des octaves, développée par le chimiste anglais John Alexander Newlands, qui a proposé, avec une grande nouveauté, que tous les huit éléments aient des propriétés similaires.
Ce fut le coup d’envoi de la formulation de son propre tableau périodique, qui fut officiellement publié en 1863.
Comme dans une course de relais, le gant est relevé par un autre chimiste, en l’occurrence l’Allemand Julius Lothar Meyer, qui, à partir des résultats de Newlands, détermine les volumes atomiques des éléments en 1870.
Une fois qu’il eut calculé les poids atomiques et les eut représentés, il fut en mesure de prouver au monde scientifique que le poids atomique implique une augmentation des propriétés physiques.
Et presque simultanément aux travaux de Meyer, le chimiste d’origine russe Dimitri Mendeleïev a publié le premier tableau périodique, devançant Meyer, qui l’a fait un an plus tard et est donc crédité comme son créateur.
Mendeleïev a classé les éléments par ordre croissant en fonction de leur masse atomique, tout en plaçant dans la même colonne les éléments qui partagent une même caractéristique.
Il convient de mentionner qu’à cette époque, 63 des 90 éléments étaient déjà connus.
Le tableau a été complété à la fin du XIXe siècle par un autre groupe, appelé zéro, et composé des gaz nobles.