Définition de la gnose

Qu’est ce que : Définition de la gnose

Le terme gnose désigne dans notre langue et aussi dans la langue grecque la connaissance. Mais il ne s’agit pas d’une connaissance de base ou régulière de quoi que ce soit, c’est-à-dire scientifique ou rationnelle, mais traditionnellement la gnose implique une sorte de connaissance spirituelle et intuitive de sujets tels que la divinité, Dieu, entre autres, et qui, en temps voulu, était ce que les gnostiques, comme on appelait les adeptes du gnosticisme, ont essayé d’atteindre le plus. Le gnosticisme était une doctrine qui mêlait des questions philosophiques et religieuses et qui a su s’imposer fortement dans les premières années de l’Église catholique. En tant que tel, il poursuivait l’objectif de parvenir à la connaissance du divin par l’intuition et non par la raison ou la foi elle-même.
C’est précisément sa principale différence avec les religions monothéistes qui prévalaient à l’époque, puisque, comme nous le savons, les religions telles que le christianisme et le judaïsme sont surtout soutenues par la foi des fidèles, qui les pousse à accepter sans discussion et avec fermeté les dogmes proposés. Ce courant a atteint une influence notable dans la ville d’Alexandrie au IIe siècle après J.-C. et jusqu’au siècle suivant il est resté en vigueur et a été respecté, cependant, plus tard, le christianisme lui-même l’a déclaré comme une hérésie et traité comme tel.
Son origine est étroitement liée à la culture et à la tradition grecques. Les Grecs ont su être des pionniers dans l’approfondissement de la connaissance des vérités cachées de l’homme et du monde.
Pour le gnosticisme, le fait que le Christ se soit sacrifié pour l’humanité n’affecte pas le salut de l’humanité, mais c’est l’humanité en soi, parvenant à la gnose divine par ses propres moyens, qui réalisera finalement son salut et sera aux côtés de Dieu. Ce n’est que par la gnose que l’on parvient à l’illumination de l’esprit, qui conduit au salut.
Il s’agit sans aucun doute d’un courant qui, outre l’influence chrétienne, a reçu des apports de la philosophie platonicienne et aussi des philosophies orientales.