Définition de la Déclaration des droits

Qu’est ce que : Définition de la Déclaration des droits

Le concept de déclaration des droits, ou également connu sous le nom de bill of rights, est la manière dont on appelle dans notre langue ces documents qui ont un caractère politique et dans lesquels sont énumérés les droits et les libertés qui sont considérés comme essentiels et fondamentaux pour tous les êtres humains vivant sur cette planète, parce que, bien sûr, ils sont destinés à les défendre et à les protéger dans différents aspects et niveaux, contre tout type d’outrage qui peut venir de l’autorité actuelle ou de tout autre organisme qui a un pouvoir d’exécution.

Documents proposant les droits et libertés essentiels dont doivent jouir tous les habitants de la planète, sans distinction d’aucune sorte ni limitation par aucune autorité.

Ces déclarations sont normalement le résultat d’une discussion et d’une proclamation par une assemblée réunie à cet effet, ou par la volonté d’une autorité quelconque, telle que le monarque ou le président d’une nation.
Ces déclarations visent alors à limiter le pouvoir politique de certaines positions, afin que leurs occupants n’en abusent pas, et que les citoyens soient protégés, car, bien sûr, les citoyens ordinaires peuvent souvent être décimés et voir leurs droits violés face à l’autorité, et encore plus lorsque l’autorité fait sentir la rigueur de son pouvoir. Il existe plusieurs déclarations de ce type qui sont très importantes dans le sens exprimé, parmi lesquelles la Déclaration universelle des droits de l’homme, que nous allons examiner ci-dessous.
Les droits de l’homme impliquent toutes les facultés inhérentes aux êtres humains du simple fait d’être des individus, sans distinction de race, de sexe, de nationalité, de religion, de langue, de lieu de résidence, entre autres conditions. Cela signifie que toutes les personnes doivent bénéficier des mêmes droits, que je sois musulman ou juif, noir ou blanc. Cela signifie qu’aucune de ces circonstances ne doit affecter la jouissance de ces droits.
Dans la mesure où ces droits sont universels, ils prévalent et sont en vigueur partout sur la planète Terre.
Ils constituent également le pilier sur lequel sont érigés les droits internationaux et les traités de cette nature.

Déclaration universelle des droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme est le document déclaratif contenant les droits de l’homme considérés comme fondamentaux et qui a été adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 dans la ville de Paris.
La reconnaissance des droits fondamentaux de l’homme est un processus progressif qui a commencé à prendre forme au XVIIe siècle, avec les déclarations et les reconnaissances faites par différentes nations. Bien plus tard, en 1926, alors que l’esclavage n’était plus qu’un mauvais souvenir et que les deux guerres mondiales avaient laissé des traces, une synthèse des garanties et des droits s’est avérée nécessaire. C’est ainsi qu’est née la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La Déclaration universelle des droits de l’homme se compose d’un préambule et de 30 articles qui couvrent différents types de droits : politiques, sociaux, économiques et culturels.
Bien que le préambule ne fasse pas partie de la norme et que, par conséquent, ce qui y est énoncé ne soit pas obligatoire, il représente une partie très importante de la Déclaration, car il est en quelque sorte l’interprétation et la synthèse des droits qui sont postulés dans la Déclaration. Il a été rédigé après la rédaction des articles.
Quant au contenu des articles, c’est-à-dire ce que chacun d’eux propose, les articles 1 et 2 énoncent les droits à l’égalité, à la liberté, à la non-discrimination et à la fraternité de l’homme. Entre les articles 3 et 27, il est fait référence aux droits de nature personnelle, tels que l’interdiction de l’esclavage, de la torture, le droit à la propriété individuelle et collective, le droit de quitter le pays, puis d’y revenir, le droit à la liberté de pensée, de religion, de conscience, d’opinion et d’expression, et le droit à l’éducation.
Et dans les articles 28 à 30, les limites et les conditions dans lesquelles les droits susmentionnés doivent être exercés sont énoncées.