Définition de la culture urbaine

Qu’est ce que : Définition de la culture urbaine

Le concept suivant est étroitement associé au contexte de la culture.

Forme d’expression manifestée par les membres d’une communauté.

Dans ce cas, la culture désigne l’ensemble des modes de vie et des coutumes qui prédominent à un moment donné et au sein d’un groupe social. En d’autres termes, il s’agit des différentes façons dont une communauté donnée s’exprime, de sorte que la façon dont elle parle, s’habille, fait et se comporte, entre autres, sont des éléments inhérents à la culture.
Pour sa part, le mot urbain désigne ce qui est spécifique ou lié à la ville, à la vie en ville.
Par conséquent, si nous combinons les deux références et les fusionnons en un seul concept, nous constatons que la culture urbaine consiste en la manière d’expression présentée par les individus qui vivent dans une ville donnée.
L’art, la musique, les vêtements et le mode de vie des personnes qui vivent dans telle ou telle ville seront des expressions de la culture urbaine.
Dans tout cela, la forme physique de la ville en question joue un rôle fondamental et a une relation directe avec la culture urbaine qui se développera, et il faut noter que la culture urbaine est choisie, délimitée, par les gens en fonction de leur façon de vivre, du contexte dans lequel ils grandissent et se développent, étant plutôt libre et en aucun cas contaminée par ce que le gouvernement du jour ou les personnes influentes pensent ou établissent.

La culture est contagieuse, avec le bon et le mauvais…

En outre, au sein de la culture urbaine, nous ne pouvons ignorer les comportements individuels qui ont un impact sur le collectif et finissent par être contagieux, c’est-à-dire les attitudes ou les actions qui sont développées individuellement mais que la majorité répète et réitère.
Dans ce groupe de comportements, nous pouvons inclure les comportements positifs et négatifs.
Ces dernières ont évidemment un impact désastreux sur le progrès et la prise en compte de la culture de cette société et peuvent même être considérées comme de la basse culture si les habitudes négatives prolifèrent dans la majorité.
Par exemple, les détritus dans les rues ne sont pas le résultat d’un manque de propreté de la part du service d’hygiène publique de la ville en question, mais de l’action irresponsable des habitants qui jettent papiers et autres déchets au milieu de la rue et non dans les poubelles prévues à cet effet.
Sans aucun doute, lorsque nous constatons que la majorité d’une ville observe ce comportement, nous sommes face à un problème culturel qui n’est plus lié à une seule personne indolente ou sale, mais à une action corporative qui a un impact négatif dans tous les sens et à tous les niveaux sur cette société, sur le respect des autres, des espaces communs, sans parler de la planète, qui souffre de ce manque de considération.
Sur un autre plan, une question incontournable en la matière est la grande extension physique proposée par les grandes villes, dont on considère qu’elle favorise beaucoup moins les liens directs entre les personnes par rapport à la culture rurale des campagnes, où presque tous les habitants se connaissent, se saluent, c’est-à-dire interagissent avec plus d’assiduité.
Toutefois, cela n’implique pas que dans la ville aussi, des liens forts se tissent entre les éléments les plus divers et finissent par générer des éléments d’expression qui partagent de nombreuses caractéristiques communes.

Tribus urbaines : groupes minoritaires qui se réunissent en ville pour partager les mêmes intérêts.

Au sein de la culture urbaine, on trouve également ce que l’on appelle les tribus urbaines, qui sont des groupes minoritaires au sein de la macro-culture, composés d’individus qui répondent aux mêmes intérêts, goûts, idées, entre autres, en termes de musique, de vêtements, d’idéologie politique, entre autres.
L’objectif de ces personnes ayant des intérêts communs qui ne correspondent pas à ceux de la majorité est généralement de se réunir pour les partager et en profiter ensemble et elles choisissent même des lieux de rencontre publics où elles se réunissent périodiquement pour s’exprimer, échanger des idées et tout type de proposition qui est associée à cet intérêt commun.