Qu’est ce que : Définition de la coopération
Coopérer signifie aider ou collaborer avec quelqu’un afin de lui apporter un soutien. Coopérer implique d’offrir aux autres, et la coopération est donc généralement associée à la solidarité, l’altruisme ou la générosité.Il n’existe pas de motif unique pour la coopération, mais d’une certaine manière, l’aide est offerte par un sentiment d’empathie pour les autres ou parce que les êtres humains envisagent souvent l’idée que nous devrions faire pour les autres ce que nous aimerions que les autres fassent pour nous.
Le contraire de la coopération est lié à des sentiments égoïstes et, à l’inverse, la non-coopération est un désintérêt pour les besoins des autres. Lorsque nous parlons d’aide ou de coopération, nous ne devons pas penser exclusivement aux humains, car il existe des animaux qui ont des attitudes coopératives (généralement les espèces qui vivent en groupe et ont des modèles de coexistence, comme les chimpanzés ou les éléphants).
Coopération internationale
On parle désormais du monde comme d’un village global, et dans ce contexte, le concept de coopération internationale s’est consolidé au cours des dernières décennies. Il existe des organisations et des entités dont la fonction première est d’apporter un soutien aux pays ou aux régions dont les habitants ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins fondamentaux. En effet, il existe la figure du coopérant, une personne qui apporte volontairement et de manière altruiste son grain de sable en faveur d’un projet humanitaire : projets éducatifs, sanitaires, agricoles, en relation avec les catastrophes naturelles, les réfugiés, les causes environnementales et bien d’autres encore. C’est dans ce contexte que sont apparues les ONG, des organisations à but non lucratif qui tentent de répondre aux besoins des groupes les plus démunis.
D’un point de vue international, il existe un projet visant à allouer 0,7 % du PIB des nations les plus avancées à la coopération. Cependant, les nations qui respectent cet engagement sont encore très peu nombreuses.
Si la nécessité de coopérer avec les nations les plus défavorisées est largement partagée, il existe encore un certain nombre d’obstacles ou de problèmes à cet égard : des doutes sur les sommes allouées à l’aide, des fraudes possibles, ainsi que la crainte que les populations bénéficiaires finissent par vivre de l’aide internationale plutôt que de leurs propres ressources. En ce sens, certains considèrent que la meilleure façon de coopérer peut se résumer ainsi : donne un poisson à un homme et tu le nourriras pour un jour, mais si tu veux vraiment l’aider, il vaut mieux lui apprendre à pêcher.