Définition de la condescendance

Qu’est ce que : Définition de la condescendance

Une personne est condescendante lorsqu’elle accepte volontiers le jugement des autres. La condescendance est une vertu ou une qualité humaine qui, en principe, exprime la bonté de la part de celui qui la pratique. Tout comportement humain ayant une connotation se référant au bien ou au mal se retrouve dans l’éthique, l’étude et l’analyse des valeurs et de la conduite morale des individus du point de vue de la rationalité.Et en éthique, on procède très souvent à une analyse des termes utilisés pour décrire ce qui est bon et pourquoi c’est bon. C’est ce qui est présenté ci-dessous en relation avec la condescendance. Vouloir faire plaisir aux gens qui nous entourent est une bonne chose. Elle témoigne d’une volonté de compréhension, un message opposé à la dispute ou à la confrontation. En apparence, la personne condescendante est quelqu’un qui respecte les autres, apprécie leurs idées et les accepte facilement. Cette analyse du terme est correcte, mais elle est incomplète et quelque peu superficielle. La condescendance a une composante de faiblesse, car elle manifeste la soumission comme un modèle habituel. Lorsqu’une personne est constamment respectueuse et accommodante à l’égard des souhaits ou des intentions des autres, elle manifeste en fait un manque de personnalité, un individu qui dit oui en sachant que dire non peut provoquer un conflit. Dans le premier cas, il s’agit clairement d’une vertu, et s’il s’agit d’un comportement feint, nous parlerions d’un mensonge. Par conséquent, nous pouvons nous poser la question suivante : quand la condescendance est-elle vraie et authentique. Pour répondre correctement à cette question, l’autorité d’Aristote est une référence précieuse. Le philosophe grec présente une idée intéressante pour évaluer le caractère approprié ou inapproprié d’un comportement. À cet égard, il affirme que la vertu se trouve dans le juste milieu. Appliquons cette formule à la condescendance. Nous parlons de juste milieu parce qu’il y a deux extrêmes. Un extrême de la condescendance serait de dire systématiquement oui aux autres (ce serait une exagération et quelque chose de typique des personnes timorées). À l’autre extrême se trouve la personne non condescendante, celle qui a tendance à dire non aux autres parce qu’elle ne veut pas qu’ils nous aiment. Le juste milieu entre les deux est le vrai sens de la condescendance.
Dans la vie de tous les jours, on entend souvent l’idée qu’un individu a le problème de ne pas savoir dire non. Un bon exemple de comportement condescendant consiste à dire non aux autres. Un bon exemple de comportement condescendant et, sans doute aussi, un exemple du problème que pose la nature du terme.