Qu’est ce que : Définition de l’onction

Le terme d’onction dans le contexte de la religion chrétienne équivaut à l’idée de bénédiction, de consécration ou de protection. Le mot vient du verbe oindre, un mot d’origine grecque qui signifie littéralement frotter avec de l’huile ou barbouiller.

Dans les temps anciens, les bergers protégeaient les moutons avec une pommade à base d’huile pour empêcher les insectes de les tuer.

Cette pratique des bergers a été transférée dans le contexte religieux et, de cette manière, les gens étaient oints comme symbole de la bénédiction de Dieu. Habituellement, le but d’une onction était de faire de quelqu’un une personne d’un rang spécial. Ainsi, un roi ou un chef religieux recevait une onction des mains d’un prêtre pour signifier que Dieu était de son côté et le protégeait en quelque sorte. Cet acte était réalisé en versant quelques gouttes d’huile sur l’oint et parfois aussi sur un objet afin de le consacrer.
Dans la tradition chrétienne, l’onction implique la protection de Dieu et un don pour prendre les bonnes décisions. Cependant, il ne faut pas comprendre que quelqu’un d’oint n’a pas le droit de faire des erreurs, car l’onction doit être accompagnée d’un sens de la responsabilité personnelle.

L’onction chrétienne va au-delà de l’acte symbolique.

Selon le Nouveau Testament, l’Esprit de Dieu est dans l’âme humaine pour nous aider à nous guider dans notre existence. Par conséquent, les croyants reçoivent l’onction de Dieu par le biais du Saint-Esprit et de Jésus-Christ. Il s’agit donc d’un concept qui doit être compris dans sa dimension spirituelle et non simplement comme un rituel symbolique.
Dans la perspective chrétienne, l’idée d’onction est directement associée au pouvoir de Dieu sur l’humanité. Ainsi, les êtres humains sont oints par Dieu pour faire le bien et éviter le mal et pour suivre les enseignements de Jésus-Christ. Il ne serait pas correct d’interpréter ce don spirituel comme quelque chose que l’on reçoit pour toujours, mais comme quelque chose qui doit être protégé et conservé dans l’âme humaine (l’onction spirituelle est comme l’huile, une substance qui s’évapore si elle n’est pas renouvelée).

L’onction des malades est un sacrement

Lorsqu’une personne est malade, elle est fragile et sans défense et, dans certains cas, la maladie conduit inévitablement à la mort. C’est dans ce contexte que l’Église administre le sacrement de l’onction des malades.
Lors de la célébration du sacrement, le front et les mains du malade sont oints d’huile, puis le prêtre prononce une prière. L’effet de ce sacrement est clair : fortifier l’âme humaine pour qu’elle affronte la mort avec paix et en union spirituelle avec Jésus-Christ.