Qu’est ce que : Définition de l’Obscurantisme

Bien qu’il soit souhaitable que les connaissances soient répandues et transmises de manière à ce qu’elles atteignent tout le monde, cela n’est pas toujours possible en raison des intérêts obscurs de quelques-uns, qui préfèrent tenir la majorité à l’écart de ces connaissances, généralement pour la garder sous leur contrôle.C’est précisément de cette obscurité figurée dans laquelle ils veulent maintenir la majorité, que naît le terme qui décrit cette pratique : l’obscurantisme.

L’obscurantisme se définit comme les pratiques ou méthodes employées par une minorité pour tenir une majorité à l’écart de certaines connaissances, que le premier groupe considère comme immorales ou nuisibles d’une manière ou d’une autre.

Traditionnellement, le terme s’applique à des pratiques religieuses qui ont été imposées à une majorité et qui, à cette fin, ont dissimulé des informations, par exemple de nature scientifique, en appliquant la censure. Ce serait le cas de la religion catholique avec les découvertes de Galilée, mais la pratique de l’obscurantisme n’a pas été l’héritage exclusif des religions, mais aussi des idéologies politiques comme le nazisme et, en général, de toutes les tendances dictatoriales.

Parmi les caractéristiques des pratiques obscurantistes, nous avons une source qui accorde une supposée ‘vérité absolue’, indiscutable, ainsi que l’organisation nécessaire pour censurer et interdire toute autre opinion.

Par exemple, au Moyen Âge, les royaumes chrétiens d’Europe, qui étaient sous l’influence de la papauté, considéraient la Bible et les écrits théologiques approuvés par la papauté comme la source de la vérité absolue, tandis que l’Inquisition agissait comme un organe répressif.
En fait, la définition de l’obscurantisme est souvent assimilée au Moyen Âge, car c’est au cours de cette période historique que le progrès scientifique a été le plus largement ignoré au profit de l’application des doctrines de la foi.
Si nous nous référons au nazisme, les théories raciales et politiques (ou qui mélangeaient les deux éléments, comme le libelle ‘Les Protocoles des Sages de Sion’) qui dénigraient tout ce à quoi les nazis ne croyaient pas comme étant aryen, et politiquement contraire, ainsi que l’existence de diverses forces de police comme la Gestapo pour mener à bien les interdictions et les persécutions.

Avec la persécution légale de ceux qui ne pensent pas comme le pouvoir établi, ceux qui pratiquent l’obscurantisme pour leur propre bénéfice cherchent à semer la terreur parmi ceux qui recherchent la libre pensée ou simplement croient en des idées contraires, car ils devront connaître les réprimandes officielles qui, dans certains cas, peuvent se transformer en punitions sévères.

C’est le cas de la peur que l’Inquisition entretenait parmi les gens du peuple, et bien que certains historiens et auteurs aient eu tendance à diminuer le nombre de condamnés par ces tribunaux, ils ont certainement dû freiner la libre expression des idées pour plus d’un.

Pour apaiser les tensions communautaires internes, les régimes obscurantistes ont pour habitude de chercher un ennemi, qu’il soit interne ou externe.

Le cas des Juifs en est un exemple clair, puisqu’ils ont servi de subterfuge à travers l’histoire à de nombreux dirigeants pour justifier auprès de leurs citoyens des tensions internes qui n’avaient rien à voir avec ces communautés particulières.
C’est le cas de la monarchie française en 1492 (bien que ce ne soit pas le seul édit d’expulsion émis en Europe), des pogroms en Russie, ou des persécutions de l’Allemagne nazie et de certains de ses alliés.

L’obscurantisme est combattu par l’accès à l’information et l’éducation des libres penseurs.

Ces derniers peuvent toutefois remettre en question un certain ordre socio-politique qui convient déjà à l’establishment qui domine le théâtre politique, et entrer ainsi en conflit avec lui.
Une telle situation a conduit, à l’époque contemporaine, à plus d’une dictature qui a suivi les tendances expliquées ici sur l’obscurantisme.