Qu’est ce que : Définition de l’action criminelle
Le concept qui nous occupera dans cet examen a un usage très répandu dans le domaine judiciaire, étant sans doute l’une des actions de base et les plus pratiquées dans le domaine juridique. Fondamentalement, les poursuites pénales sont une action juridique engagée officiellement ou à titre privé pour punir un crime qui a été commis contre quelqu’un ou quelque chose.
Les législations de toutes les parties du monde ont répertorié dans leurs codes tous les crimes qui peuvent être punis, tandis que les infractions pénales, contenues dans le code pénal, ont leurs punitions, leurs sanctions correspondantes. Une fois qu’un délit de cette catégorie a été commis, et comme la loi impose une sanction, c’est par le biais de l’action pénale qu’il sera traité dans le processus judiciaire, et une fois le processus terminé, la sanction correspondante sera réalisée.
Comme nous l’avons déjà mentionné, les poursuites pénales peuvent être engagées par l’État ainsi que par les personnes concernées à titre personnel et individuel.
Par exemple, un criminel assassine un homme à la suite d’un vol. Soit l’État, dans son rôle de gardien de la paix sociale, soit la personne endeuillée de la victime, seront en mesure d’engager une procédure pénale contre le meurtrier afin qu’il purge la peine que la loi lui impose pour avoir volé et tué une personne, et immédiatement après l’événement, les forces compétentes collectent les preuves qui seront apportées et exposées dans le cadre de la procédure judiciaire contre le délinquant. Une fois que tous les détails et considérations ont été exposés, le juge ou le tribunal, si l’individu est reconnu coupable, le punira en conséquence.
Donc, il y a deux types de poursuites pénales, l’action publique dite, parce qu’elle est exercée par le ministère public, qui a la responsabilité d’ouvrir une enquête et si un crime est punissable, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de demande de qui que ce soit pour déclencher la poursuite, c’est l’État lui-même qui doit réagir au crime qui a eu lieu en le générant à travers les organes compétents. Il s’agit d’une obligation de la part de ces organismes.
L’action pénale privée, en revanche, n’est engagée que par la victime de l’infraction, auquel cas le ministère public ne participe pas. Les cas les plus courants qui déclenchent ce type d’action sont la diffamation et la calomnie. La personne calomniée engage directement une procédure pénale contre l’auteur de la calomnie.