Qu’est ce que : Définition de Graine
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Le mot graine vient du latin sementis et fait allusion à la fois à la graine d’un fruit et à toute cause qui permet de créer quelque chose. Dans la tradition religieuse chrétienne, le terme de semence est très présent dans l’Ancien Testament.
La graine dans les processus de la nature
Si nous prenons comme référence un fruit quelconque, la graine qu’il contient est la semence, c’est-à-dire ce qui permettra à un nouveau fruit de naître après un processus naturel de développement. L’idée de graine s’applique également au sperme des mammifères, le liquide qui participe à l’origine d’un nouvel être vivant.
Le terme graine appliqué à la création de la vie, d’un fruit ou d’un individu, n’est pas utilisé dans un sens strictement biologique, mais pour impliquer l’origine des processus vitaux et pour indiquer que dans les cycles de la nature il y a toujours une cause originelle, c’est-à-dire un germe.
La graine dans la Bible
Dans le livre de la Genèse 3:15, il y a un verset qui fait référence à l’inimitié entre deux semences, celle de la femme et celle du serpent. La semence de la femme fait allusion à sa capacité à générer la vie et même la vie du Messie à venir. La semence du serpent exprime le germe du mal et, dans ce sens, il faut se rappeler que c’est un serpent qui a trompé Eve pour introduire la semence du mal dans l’humanité. Ces deux graines bibliques ont une double signification : 1) elles constituent un élément narratif grâce auquel les humains peuvent apprendre l’origine de l’humanité dans une perspective chrétienne et 2) il existe une distinction claire entre les deux.
2) il existe une distinction claire entre le bien et le mal, deux réalités qui peuvent aussi pousser comme une seule graine.
La graine du bien et du mal
S’il existe une référence explicite aux deux semences du bien et du mal dans l’Ancien Testament, ces deux concepts dépassent la religion chrétienne, car ils sont essentiels à toutes les religions et visions du monde.
En utilisant l’idée de la semence du bien ou du mal, on indique que les bonnes ou les mauvaises choses de la vie n’apparaissent pas spontanément, mais qu’il y a une semence de bonnes choses par opposition à la semence de mauvaises choses, et c’est l’être humain lui-même qui fait fructifier l’une ou l’autre semence. Comme le dit le dicton français, celui qui sème le vent récolte la tempête.